Ancelotti : "Moi aller entraîner en Arabie saoudite ? Pourquoi pas..." | OneFootball

Carlo Ancelotti s'est exprimé en conférence de presse à la veille du match entre Osasuna et le Real Madrid (samedi, 16h15).

Comment voyez-vous le match de demain ?

Nous sommes très motivés. C'est l'occasion de conserver notre avance, mais ce sera difficile. Nous sommes bien sortis de Manchester et il est temps de confirmer nos bonnes sensations.

Êtes-vous fatigué par le sujet Vinicius ?

Je suis fatigué, oui, mais je ne suis pas inquiet. Je le vois heureux et nous sommes heureux avec lui. C'est un sujet dont on parle à l'extérieur, pas ici. Lui non plus. Vinicius a envie de bien faire, comme il l'a fait à Manchester et il va continuer, parce qu'il commence à être en bonne forme physique après les blessures. Je le trouve très motivé. Contre City, il était sous pression et il a fait la différence.

Y a-t-il un problème avec le fait que dans certains matchs, l'équipe manquait d’engagement ?

Non, il n'y a pas de problème. Nous avons tous compris l'importance du sacrifice. Et nous l'avons montré dans un match important (face à City). Nous avons besoin de continuité, c'est ce dont nous avons besoin maintenant.

Vinicius devrait-il toujours jouer à Madrid ?

C'est une question... Je ne peux que commenter ce que je vois, un joueur heureux qui veut entrer dans l'histoire de ce club.

Le club est-il mécontent de la gestion de Vinicius ?

Pas que je sache.

Comment trouvez-vous l'attitude de Bellingham ? Il donne l'image d'un capitaine...

Il a de la personnalité et du caractère. Il est très jeune et a tout pour devenir l'un des leaders de ce club.

Aimeriez-vous faire partie de la commission qui écoutera les audios du VAR lundi, ou avez-vous décidé de rester à l'écart ?

Non, non, je n'aime pas ce genre d'événements. Nous verrons finalement ce qui se passera... Le club a de bons auditeurs.

Asencio peut-il devenir indiscutable ?

Il n'y a pas de joueurs indiscutables ici. Mais il montre de la personnalité, un caractère face à des adversaires exigeants et forts... il se débrouille très bien et, bien sûr, il sera en concurrence avec les autres pour être titulaire.

Comment évoluent Rüdiger et Alaba ?

Ils s'améliorent. Ils continueront à travailler individuellement jusqu'à lundi et seront disponibles contre City. Y compris Lucas Vázquez.

Pour la première fois, pensez-vous que l'Arabie constitue une réelle menace pour les grands clubs européens ?

La situation de l'Arabie n'est pas surprenante. Ils ont la Coupe du monde 2034 en ligne de mire et leur championnat est compétitif, même si c'est moins que l'Europe, mais dans le futur qui sait.... Si moi j’irais ? Pourquoi pas. Si je veux continuer dans le football, pourquoi pas. Mais le problème c'est est-ce que je voudrai continuer après le Real Madrid, comme je l'ai dit il y a deux ou trois ans...

Y a-t-il des doutes sur le poste d'arrière droit ?

Fede Valverde restera à ce poste jusqu'au retour de Lucas. Il apporte beaucoup et je l'ai apprécié contre City. Il aime cette position, en fait. Demain, nous continuerons avec lui.

"Quand il faut le faire, on le fait", avez-vous dit après City. Que vouliez-vous dire ?

Que cette équipe comprend très bien quand il faut presser. Et demain... le championnat est très serré. Si nous ne comprenons pas que demain est vital, nous faisons une erreur.

Pourquoi pensez-vous qu'il est si difficile pour le Real Madrid de remporter deux titres de Liga d'affilée ?

C'est difficile à expliquer, mais la rivalité est très forte. Il y a des équipes comme l'Atlético et Barcelone qui sont très fortes, elles se battent pour le titre chaque année. Il n'est pas facile de répéter l'exploit en raison de la compétitivité.