Le Journal du Real
·4. Februar 2025
Le Journal du Real
·4. Februar 2025
C’est mercredi ou (presque) jamais pour remettre Arda Güler sur les bons rails. Le Turc aura probablement l’opportunité de grappiller quelques minutes lors de ce quart de finale de Copa del Rey, à Leganés.
Avec une seule titularisation sur les 12 derniers matchs, contre le Club Deportivo Minera en Coupe du Roi, Güler traverse un moment délicat. Auteur d’un doublé contre une équipe de 3ᵉ division le 6 janvier, cela n’a pas suffi pour qu’il enchaîne. Désormais, Arda pointe à la 18ᵉ position du tableau des minutes jouées (891), et il n’est pas loin de Carvajal (878). Rappelons que le latéral ibérique s’est blessé gravement le 6 octobre.
Un bilan assez triste pour le numéro 15 madrilène qui, la saison dernière, a également peiné à jouer lors des premiers mois. Sauf que, précisément, c’était en raison de blessures à répétition. Si son genou et ses muscles lui ont gâché ses débuts à la Maison Blanche, Arda Güler a tout de même su revenir et briller en fin de saison. Alors, rebelote cette année ? Avec l’embouteillage de joueurs offensifs, la tâche est plus ardue…
L’an passé, Arda Güler a eu des opportunités pour briller, et il s’est sublimé. Pourquoi ? Parce qu’il n’y avait pas de trio ou de quatuor offensif fixe et indéboulonnable, et que les tactiques lui permettaient de toucher les ballons chauds. Cette saison, c’est plus compliqué. La BMVR (Bellingham, Mbappé, Vinicius Jr. et Rodrygo), lorsqu’elle est disponible, monopolise quatre places offensives, et il ne reste que deux places… au milieu de terrain. Or, le Real Madrid ne peut se passer de Federico Valverde, le joueur qui ne connaît pas le mot « repos ».
Une place demeure, mais Tchouaméni, Camavinga, Ceballos et Modrić passent évidemment devant l’ancien du Fenerbahçe. Une situation qui ne joue pas en faveur d’Arda Güler, qui ne dispose que de quelques minutes ici et là pour faire la différence.
De surcroît, un point commun ressort de toutes ses entrées en jeu. 76ᵉ minute contre Las Palmas (4-1), 64ᵉ contre Salzbourg (4-0), 72ᵉ contre Brest (0-2) : généralement, le Turc ne joue que lorsque le Real Madrid mène d’au moins deux buts. Carlo Ancelotti ne l’utilise donc qu’en cas de victoire quasi acquise.
Patience, c’est ce que demande le Real Madrid pour Arda Güler. La jeune pépite au talent brut est considérée comme un talent générationnel, et le club en est convaincu : il s’améliorera et ira au-delà de son contrat, qui court actuellement jusqu’en 2029.
Mais pour cela, il faut aussi du travail, notamment défensif. Selon Relevo, Carlo Ancelotti ne serait pas satisfait des efforts défensifs du Turc. Un axe de progression important… Pourtant, les raisons pour lesquelles le Real Madrid a recruté Arda Güler sont à l’opposé : c’est un joueur considéré comme une arme lors des matchs cadenassés. Contre le Celta en Copa del Rey ou avec la Turquie à l’Euro 2024, Abi aime prendre le jeu à son compte et délivrer les siens par la passe ou le but. Et lorsqu’il le fait, il ne le fait pas à moitié, comme en témoigne son impressionnant ratio de la saison dernière : 1,29 but toutes les 90 minutes en Liga.
Pour les fans du Real Madrid comme pour Arda Güler, l’objectif est clair : il faut s’imposer. Peu importe la concurrence ou les circonstances, au Real Madrid, il n’y a pas de place pour les excuses. Le protégé de Mesut Özil doit le prouver. Dès ce mercredi soir, contre Leganés, il devra montrer qu’il est là… et pas juste pour faire de la figuration sur les feuilles de match.