ASSE – Olivier Dall’Oglio peste contre l’agenda surchargé des joueurs : « Ce n’est pas possible, il faut tirer la sonnette d’alarme » | OneFootball

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·17. Oktober 2024

ASSE – Olivier Dall’Oglio peste contre l’agenda surchargé des joueurs : « Ce n’est pas possible, il faut tirer la sonnette d’alarme »

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Victorieuse de l’AJ Auxerre (3-1) lors de la 7e journée de Ligue 1, l’ASSE a parfaitement réagi après la claque reçue face à Nice (0-8) en glanant quatre points sur six possibles contre Nantes (2-2) et les Bourguignons. Deux résultats positifs, qui ont permis aux Verts de finalement sortir de la zone rouge et de se hisser à la 13e place grâce à un total de sept points. Tout n’est pas encore parfait pour les Foréziens qui doivent continuer leur adaptation dans l’élite du football français, mais certains signaux positifs commencent à se dégager. Une bonne chose, avant d’enchaîner une seconde réception consécutive face à une équipe du RC Lens (6e) qui ne s’est pas encore inclinée cette saison. À deux jours de la rencontre prévue ce samedi (19h), l’entraîneur stéphanois, Olivier Dall’Oglio, s’est présenté en conférence de presse pour répondre aux questions des journalistes.


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Un point sur le groupe

« Les derniers internationaux sont arrivés ce matin, les garçons ne sont pas arrivés blessés. C’est une première chose positive. Avec des résultats divers, certains ont gagné, d’autres ont perdu. Mais dans l’ensemble, ça s’est bien passé, donc il n’y a pas de problème. Pour les joueurs qui sont en reprise, Yvann Maçon et Pierre Cornud courent bien, donc ils sont en phase de reprise progressive mais il leur faudra quand même un peu de temps. Thomas Monconduit trottine, Anthony Briançon pas encore, il est toujours en rééducation, plutôt en salle, suite à son opération. Ibrahima Wadji est toujours à Clairefontaine, on va voir comment ça se passe pour la suite : s’il revient avec nous ou s’il continue à Clairefontaine. »

L’adversaire lensois

« Une équipe très solide, d’abord bâtie pour ne pas prendre de but. Une équipe très efficace, athlétique et accrocheuse. C’est une équipe rugueuse, qui aime bien les duels, le côté athlétique est présent chez eux. Je pense que sur les coups de pied arrêtés et les contre attaques, ils ont beaucoup de force. On s’attend à une opposition de haut niveau là-dessus, il faudra être à la hauteur de ce qu’ils vont nous proposer. Il faudra qu’il y ait beaucoup de concentration, parce qu’en face, c’est une équipe intense qui est capable de récupérer des ballons et de jouer en contre très rapidement. Il faudra être à la hauteur dans la force et la concentration […] Il y a trois équipes invaincues, ils en font partie. Ça peut nous donner un défi à relever, mais ce n’est pas un petit défi. On compte sur notre public, eux sont habitués à avoir un public de haut vol chez eux, mais il va falloir leur rendre la pareille. Il faudra qu’on ait un public très chaud pour nous aider à relever ce défi. »

Quels axes d’amélioration ?

« Il faudra mettre encore plus d’intensité dans nos courses. Que l’on soit encore plus concentré, et qu’on arrive à être encore un peu plus efficace au niveau offensif. Les occasions étaient là contre Auxerre, il faut savoir tuer les matchs. Je pense qu’on est de plus en plus solide et qu’on aura encore besoin de monter notre niveau là-dessus, mais l’efficacité offensive doit aller de pair avec ce que va nous proposer Lens. Je pense que ce sera certainement au-dessus d’Auxerre en termes de défense, donc il faudra qu’on soit encore plus malin et efficace. On aura peut-être moins d’occasions, mais il faudra les mettre au fond. »

Des trêves internationales trop nombreuses ?

« Il faut qu’on arrête de créer des compétitions, ça fait beaucoup trop. C’est surtout ça. On parlait des déplacements, on ne peut pas avoir des joueurs toujours compétitifs et frais s’il y autant de compétitions. On essaye de gérer au maximum les états de fatigue, mais quand on voit les internationaux qui sont partis… Ce n’est pas le match en lui-même, mais c’est tout l’environnement. Les joueurs ne s’arrêtent pas, ils ont des voyages, des sollicitations à droite, à gauche. Ils sont quand même payés par leurs clubs, il ne faut pas l’oublier. Nous, on a besoin d’avoir des joueurs un peu plus frais. Là ce n’est pas possible, il faut tirer la sonnette d’alarme. Je pense que c’est fait au niveau de certains syndicats de joueurs, ils ont raison et je les soutiens là-dessus. »

Photo Christophe Saidi/FEP/Icon Sport

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