OnzeMondial
·23. Dezember 2024
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Le FC Nantes, victorieux 4-0 de la JA Drancy, n'a pas laissé la recette du match au club francilien. De quoi faire réagir la mairie de Drancy qui a adressé un message salé aux dirigeants Canaris.
C'est une information qui a fait rugir les bénévoles et supporters de la JA Drancy, mais aussi tous les amoureux de football. Traditionnellement, les clubs professionnels se déplaçant chez des clubs amateurs ou de plus bas niveau laisse sa part de la recette à ses adversaires comme Lille vendredi soir au FC Rouen et Montpellier au Puy-en-Velay samedi soir malgré son élimination 4-0. Mais le FC Nantes, de son côté, a décidé de réclamer immédiatement la somme de 13 000 euros après la rencontre. Le club breton l'avait déjà fait en 2023 à l'AF Virois et en 2019 face à Vitré. Un acte évidemment très mal perçu par ce club de National 3, mais également par la mairie de Drancy qui a adressé un message sanglant aux dirigeants Canaris.
Si la municipalité est montée au créneau à travers un communiqué, c'est parce que cela va causer un trou de 40 000 euros dans la comptabilité du club. "La décision injuste de priver notre club de jouer au stade Charles Sage était motivée par la dangerosité des supporters nantais. Elle a contraint la JA DRANCY à débourser des dizaines de milliers d'euros pour que le match puisse au moins se tenir dans le département. A cette facture déjà salée s'ajoutera celle de la remise en état du stade Bauer, dégradé par quelques abrutis du parcage nantais qui y ont mis le feu. La FF - Fédération Française de Football ne peut rester silencieuse face à cette situation inacceptable." En fin de communiqué, la maire de la commune Aude Lagarde a indiqué qu'un soutien financier exceptionnel sera voté lors du prochain conseil municipal et appelle l'ensemble des institutionnels, partenaires et amoureux du club drancéen à en faire de même.
Face à cette polémique concernant la décision de son club, Franck Kita, le directeur général du FC Nantes, s'est justifié dans les colonnes du Parisien : "Nous avions décidé qu’on ôterait nos frais de déplacement, bus et hôtel, de notre part de recettes. Et s’il y avait eu un reliquat sur cette part, nous l’aurions laissé au club. Mais cette part ne payait même pas la moitié de nos frais. […] Personne n’est venu nous voir ou se présenter comme dirigeant de Drancy. J’étais pourtant au bord de la pelouse pendant tout l’échauffement. Nous n’avons été invités dans aucun salon et nous sommes allés nous asseoir au milieu des tribunes".
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