Déjà giflé par le Borussia Dortmund en Ligue des Champions, Hakon Haraldsson veut prendre sa revanche avec le LOSC | OneFootball

Du haut de ses 21 ans, Hakon Haraldsson possède déjà une certaine expérience en Ligue des Champions. Il est l’un des rares pensionnaires du vestiaire lillois à avoir déjà foulé la pelouse du Signal Iduna Park. Cette enceinte lui rappelle cependant de mauvais souvenirs.

Ils ont créé la surprise sur le continent. Capables d’enchaîner les bons résultats, que ce soit dans leur enceinte ou sur de grandes pelouses, les joueurs du LOSC ont conclu la saison régulière de Ligue des Champions à la septième place, arrachant ainsi une qualification directe pour les huitièmes de finale de la compétition. C’est dans ce cadre qu’ils affrontent le Borussia Dortmund cette saison, un adversaire que Hakon Haraldsson connaît bien.

Ce dernier, qui est récemment passé en zone mixte, vantait les mérites de son futur adversaire sur la scène européenne : « C’est une équipe forte, l’une des plus grandes en Allemagne. J’ai déjà joué chez eux, dans leur stade, et c’est vraiment très fort (sourire). Mais nous avons une chance de faire quelque chose. Nous avons une belle équipe aussi et si nous faisons les choses bien, cela pourrait le faire », jugeait-il le 22 février dernier, alors que le LOSC venait de prendre le dessus sur l’AS Monaco (2-1).

Il y a trois ans, lorsqu’il portait encore les couleurs du FC Copenhague, Hakon Haraldsson s’était effectivement rendu dans le mythique stade allemand. Il n’en garde cependant pas un superbe souvenir. À l’époque, l’équipe danoise avait été balayée (3-0) pour son entrée en lice en Ligue des Champions : « Il y a 80 000 personnes dans leur stade, c’est quelque chose. Ils sont vraiment nombreux. Le Mur Jaune.. C’est impressionnant à voir. Mais j’avais perdu la dernière fois, j’espère que ce sera différent cette fois-ci. J’espère que l’on sera meilleur », lâchait-il, encore revanchard. L’Islandais avait performé au retour, permettant aux siens d’enregistrer un match nul (1-1) au Danemark, mais cela ne semble pas lui suffire. Il ne reste plus qu’à réitérer la performance, lui qui a déjà fait trembler les filets à six reprises cette saison. C’est ce que l’on appelle avoir la dent dure.