Des disparités importantes entre les hommes et les femmes à l'ASSE | OneFootball

Bien évidemment, l'AS Saint-Étienne n'échappe pas à cette règle. Le sujet revient régulièrement dans l'actualité et suscite de vifs débats. Certains estimant qu'il faut aligner les salaires des joueuses de football sur ceux des hommes et d'autres rappelant une réalité implacable, qui est celle de l'argent généré par le football féminin, bien loin des millions et même des milliards circulant au sein du football masculin.

Le Progrès dévoile que la rémunération mensuelle moyenne des 17 joueuses professionnelles de l'AS Saint-Étienne s'élève à 3 000€ brut. Ce qui représente un salaire net d'un peu plus de 2 300€. Le quotidien régional fait le comparatif avec les émoluments d'Aïmen Moueffek, prolongé cet été par le club du Forez. Depuis la venue de Kilmer Sports au club, les contrats signés comportent une importante part variable selon différents critères. Pour Aïmen Moueffek, le salaire fixe serait d'environ 50 000€ accompagnés de bonus pouvant faire grimper la paie mensuelle à pratiquement 100 000€.

Néanmoins, si l'on sort du cadre des joueurs et joueuses de l'AS Saint-Étienne, le club est un bon élève en matière de parité homme - femme. Les entreprises de plus de 50 salariés doivent publier chaque année dans le cadre de la loi "pour la liberté de choisir son avenir professionnel" un index d'égalité femmes/hommes. Celui de ASSE Groupe, qui englobe la partie administrative du club est de 87/100 pour l'année 2023. Une évolution très positive puisque trois ans auparavant, il était de seulement 47/100. En comparaison, l'Olympique de Marseille (47/100), le Paris Saint-Germain (71/100), le Stade Rennais Football Club (75/100) ou encore le Racing Club de Lens (82/100) font moins bien que l'ASSE en la matière. Le Progrès précise que dans la totalité des services, les femmes représentent 37% des 203 salariés équivalents temps plein.