Entre tenue de balle et relance : Dani Ceballos ou la solution aux maux de l’entre-jeu | OneFootball

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Le Journal du Real

·8. Januar 2025

Entre tenue de balle et relance : Dani Ceballos ou la solution aux maux de l’entre-jeu

Artikelbild:Entre tenue de balle et relance : Dani Ceballos ou la solution aux maux de l’entre-jeu

Cantonné au simple rang de remplaçant depuis plusieurs saisons au Real Madrid, Dani Ceballos semble vivre une renaissance. Un niveau semblable à celui de ses premiers pas au Real Betis, retrouvé durant ses deux saisons de titulaire en prêt à Arsenal (2019-2021), mais disparu aussitôt. Enfin, plutôt mis entre parenthèses. Lancé dans le grand bain au mois de novembre sans grande conviction par Don Carlo suite à de multiples absences au cœur du jeu, Ceballos ne cesse de surprendre.

Une superbe rampe de lancement

Mais où est-il passé ? Ce joueur dit « plaque tournante », véritable point d’ancrage de la phase de relance, capable d’orienter le jeu à sa guise tout en s’ôtant de la pression ? Un profil similaire à Toni Kroos qui manque tant au Real Madrid et à Carlo Ancelotti.


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Affirmer que l’international Dani Ceballos serait son prédécesseur serait une hyperbole, néanmoins, obligé d’admettre que ce dernier assume pleinement ses responsabilités. On parle ici d’une casquette de numéro six, véritable plaque tournante de l’équipe durant les phases préférentielles de relance courte.

Tchouaméni a déçu en tant que sentinelle, Camavinga apprend en alternant entre bon et moins bon, alors que Ceballos semble tirer son épingle du jeu. Contrairement à la grande majorité de ces partenaires durant cette phase de jeu si décisive, le milieu de terrain madrilène essaie d’accélérer le jeu en jouant en une, deux touches de balles afin de créer des décalages.

Un véritable liant rare chez les Merengues depuis ce début de saison, continuant d’ailleurs un peu plus haut sur le terrain. En plus d’orienter le jeu grâce à de rapides ballons horizontaux, il parvient à trouver ces passes dans l’intervalle, venant servir les décrochages entre les lignes de Bellingham ou encore de Mbappé. En résumé, des lignes adverses constamment brisées grâce à Dani Ceballos.

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Conserver la balle à tout prix

Si ce poste clé du milieu détient pour mission de transmettre le ballon aux offensifs, il inclut surtout de ne pas perdre la possession. Au cœur de cette zone tant axiale que proche des cages, une récupération s’avère à minima synonyme de grosse occasion adverse.

Une tâche complexe que Dani Ceballos semble pourtant avoir pleinement intégré. En effet, le numéro treize madrilène se révèle plus que fiable en ne prenant aucun risque inutile. Réaliser des passes verticales, voire négatives, ne lui pose aucun problème, tant que ces transmissions ne sont interceptées, ou ne mettent en difficulté ses partenaires.

Une tête froide du haut de ses vingt-huit ans, un statut de joueur expérimenté au sein de ce milieu rimant avec inexpérience, qui se matérialise sur le terrain. Si cela vous chante, observez au prochain match des Los Blancos à regarder l’attitude de Dani Ceballos sans ballon. Un joueur multipliant les gestes, les consignes envers ses partenaires, tel un chef d’orchestre guidant sereinement des musiciens en confiance.

Chercher à rendre ses partenaires limpides tout en se rendant constamment disponible sans ballon. Un rôle sur le papier simple, mais en réalité complexe, mais surtout presque unique à Madrid, représentant ainsi sa principale valeur ajoutée.

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Un plafond de verre pour Dani Ceballos ?

Néanmoins, impossible d’évoquer le cas Dani Ceballos sans se pencher sur le constat suivant : l’Espagnol a le défaut de ses qualités. Ce dernier s’avère constant match après match, mais l’on connaît de même son plafond de verre.

En effet, comme évoqué dans la partie antérieure, cette capacité à ne perdre que rarement la balle relève aussi d’un cruel manque d’ambition dans le jeu. Ces fameuses « passes négatives », tant blâmées par Omar da Fonseca, témoignent d’un certain manque d’ambition dans le jeu. Un détail qui peut paraître anodin, mais qui peut différencier toutefois le « très bon » joueur de « l’élite ».

De surcroît, contrairement à la fougue de Camavinga, l’international espagnol parvient à trouver des décalages en phase de relance à l’aide de ses passes, sans pour autant accélérer le jeu lors des tentatives de transitions. Entravé d’un volume de jeu si précieux lorsqu’il s’agit de dévorer l’espace donné, les contre-attaques merengue se voient tout bonnement ralenties par Dani Ceballos.

En réalité, ces deux éléments convergent vers une même conclusion : le numéro dix-neuf madrilène se révèle limité techniquement. Incapacité à se retourner face aux vagues adverses, ne parvient à créer la différence balle au pied… Une frontière claire comme de l’eau de roche, que ne pourra surement dépasser un jour le milieu madrilène.

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