Frédéric Lecanu : « Je vais vous faire un pari, c’est que je pense qu’il va se présenter pour être président de la fédération française de football » | OneFootball

« Je me pose pas mal de questions. Déjà, 14 années de pouvoir c’est quelque chose d’énorme parce que je pense que c’est l’un des entraîneurs qui va rester le plus longtemps en poste. Forcément il y a une dimension sportive mais il y a une dimension de contrôle, de puissance. Il a tenu les joueurs pendant des années. Ce qui m’interpelle c’est le timing. C’est très en avant de la compétition, mais c’est le timing qui sort comme ça. Pourquoi aujourd’hui plus qu’hier ? Donc c’est déjà ce qui m’interpelle. S’il le dit, c’est qu’il a prévu quelque chose parce qu’il n’y a pas de raison particulière. Ca c’est la première chose qui m’interpelle. La deuxième qui m’interpelle aussi, c’est que traditionnellement c’est plutôt le président ou c’est plutôt la fédération qui annonce que l’entraîneur peut être changé ou pas en fonction d’un événement sportif. Un événement olympique par exemple ou un championnat du monde, donc c’est souvent le couperet qui est lié au résultat. Là tu sais déjà qu’il sort, peu importe qu’il gagne ou qu’il perde, c’est ce qui m’interpelle également. Le fait qu’il l’annonce comme ça si tôt… Je vais vous faire un pari, c’est que je pense qu’il va se présenter pour être président de la fédération française de football. Aujourd’hui c’est un homme de grande expérience, de pouvoir. Vu le profil, et c’est un garçon d’une très grande intelligence, et qui est d’une intelligence politique. Aujourd’hui il a tout entraîné, il a tout vu, que ce soit au niveau de la sélection. Donc on va beaucoup parler de son bilan, de qui va le remplacer. Mais le ‘pourquoi il le dit maintenant ?’, je pense que c’est dans la temporalité de se présenter pour être président de la fédération française de football par exemple. Ca peut être une autre dimension politique mais en tout cas la dimension politique aujourd’hui, dans sa trajectoire, pour moi c’est quelque chose d’après. D’autant plus qu’aujourd’hui les élus sont quand même portés par des institutions. Par le passé c’était beaucoup au niveau des régions, des départements. Maintenant il y a aussi les clubs qui votent donc il faut être connu. Il est connu, il est reconnu donc il a un profil pour gouverner. »

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