Frustré et freiné, Andriy Lunin dans l’attente d’un possible départ | OneFootball

Une nouvelle ère s’annonce dans la capitale ibérique. Le Real Madrid façonné par Xabi Alonso prend petit à petit forme, et nécessite du changement. Beaucoup d’encre a déjà coulé dans les bureaux de Valdebebas avec les signatures de Huijsen et Trent Alexander-Arnold ou encore la probable venue d’Alvaro Carreras, sans compter l’ensemble des bruits de couloir. Une vague de fraîcheur au sein de laquelle peu de joueurs apparaissent intouchables. Et plus particulièrement dans l’arrière-garde. Rien n’est acquis, ni pour les défenseurs, ni pour Andriy Lunin.

Car si la hiérarchie semble chamboulée depuis l’arrivée du Basque sur le banc, le poste de gardien de but est sûrement l’exception qui confirme la règle. Thibaut Courtois va rester le titulaire indéboulonnable dans les cages madrilènes la saison prochaine. Malgré un contrat courant jusqu’en 2030, son second, Lunin, ne sait toujours pas ce que l’avenir lui réserve… ou, du moins, pas pour l’instant.

Alors que le portier ukrainien semblait se diriger tout droit vers la sortie l’été dernier, les Blancos avaient décidé de réaliser un pari risqué en allongeant son bail de cinq saisons. Un signe de confiance, certes, mais qui n’a pas permis d’installer Lunin dans la peau du gardien numéro 1.

Le Real Madrid en position de force

Quelques mois plus tard, la situation semble totalement similaire. Enfin, à une exception près, comme l’indique AS. Andriy Lunin digère mal son statut de second couteau en dépit de grosses performances la saison passée et est toujours ouvert à un départ. Au vu de la durée de son contrat, l’état-major madrilène se trouve désormais en position de générer un important bénéfice lié à un éventuel transfert.

Le club qui veut s’attacher les services de l’Ukrainien devra donc sortir le chéquier. Des noms circulent avec Galatasaray tout en haut de la liste des intéressés. Mais, à l’instant T, Lunin attend avec impatience de savoir de quoi sera fait son futur. Histoire de prendre son envol, à 26 ans, et d’enfin écrire sa propre histoire sans la pesante étiquette de numéro 2.

Alexis Gallot.