Le Petit Lillois
·18. Januar 2025
Le Petit Lillois
·18. Januar 2025
Pleinement satisfait du résultat obtenu ce vendredi par le LOSC, vainqueur de l’OGC Nice (2-1), Bruno Genesio a pris beaucoup de recul dans son analyse au coup de sifflet, expliquant concrètement la dynamique de la partie.
Aux Lillois la troisième place, aux Niçois les regrets. Après une piètre première période, durant laquelle Nice avait laissé passer sa chance, les Dogues ont montré leurs crocs, prenant davantage de risques dans la construction de leur jeu. C’est ainsi qu’ils ont totalement inversé la tendance, passant de menés à vainqueur (2-1) grâce aux réalisations inscrites par Hakon Haraldsson (48′) et Bafodé Diakité (63′). Au coup de sifflet final, Bruno Genesio paraissait calme, serein, comme s’il avait prévu d’avance un tel scénario.
« Quand on n’est pas à l’intérieur du groupe, c’est difficile de se rendre compte de ce qu’on fait depuis plusieurs mois »
« On a eu des difficultés à rentrer dans la partie, reconnaissait le technicien dès son arrivée en conférence de presse. On a manqué d’agressivité. On a laissé beaucoup de deuxième ballon à cette équipe niçoise et il nous manquait de la verticalité lorsque l’on avait le ballon. Sans Lucas Chevalier, je pense que le match aurait pu être plié à la mi-temps parce qu’ils ont quand même eu cinq occasions très, très nettes pour mener au moins de deux buts. Et puis, à la mi-temps, on a corrigé tout ça. On s’est remis dans des choses positives, débutait-il. Je les ai un peu secoués à la mi-temps, tout en restant compréhensif. Il fallait dire les choses. Il y a eu beaucoup d’encouragements et de positif. Je leur ai dit que plus le match allait avancer, plus on serait bien. Et que l’on était encore en vie, un peu par miracle certes, mais qu’on allait en profiter. Quand on n’est pas à l’intérieur du groupe, c’est difficile de se rendre compte de ce qu’on fait depuis plusieurs mois. C’est vraiment énorme. Il faut continuer et ne pas s’arrêter en cours. Je veux féliciter ce groupe extraordinaire de ressources. »
Les Lillois sont ensuite bien aidés par leur entame de seconde période : « Le début de mi-temps, l’égalisation nous a donné beaucoup de force. On a aussi, dans cette équipe, des leaders et des meneurs qui nous permettent de retrouver des ressources insoupçonnées et de la qualité, parce qu’il en faut aussi pour faire ce que l’on a fait en deuxième mi-temps lors de laquelle on a, pour le coup, largement dominé, poursuit le technicien en conférence de presse, qui citait Jonathan David et Benjamin André sur les antennes de DAZN. Jonathan David ? Il était déjà décisif contre Marseille, il l’est encore ce soir (vendredi). En dehors de ça, il y a tout le travail moins visible de courses d’appels, de replacement, de pressing… Il faut aussi souligner le caractère de notre capitaine (Benjamin André) qui amène beaucoup d’énergie », soulignait-il.
De l’écoute et des encouragements, il est là le secret du réveil lillois : « Des fois, je peux être un peu sévère comme à Auxerre, mais il faut aussi parfois être tolérant. Il faut aussi savoir comprendre les choses. Je voyais que mon équipe essayait mais qu’il manquait de la fraîcheur mentale. Lorsqu’il vous manque un petit mètre, des fautes de concentration technique, c’est souvent lié à un problème de concentration et je sais que dans l’enchaînement des matchs, on laisse beaucoup de forces mentales. C’était forcément le cas après Marseille, au vu des émotions vécues. Je ne m’attendais pas à voir mon équipe faire des débuts tonitruants, même si je ne m’attendais pas à ce que l’on subisse autant, mais j’étais persuadé que ça allait le faire, persuadé que plus le match allait avancer, mieux on allait se sentir. […] On a mis beaucoup plus d’engagement, de jeu vers l’avant, de rythme avec le ballon, et ça a changé la physionomie de cette rencontre », se félicitait ainsi Bruno Genesio, en homme heureux après la victoire du LOSC (2-1) sur l’OGC Nice ce vendredi.
Live