La Juventus Turin, reine des commissions versées aux agents | OneFootball

Si les agents veulent réaliser des deals lucratifs avec un club, ils ont tout intérêt à discuter avec la Juventus Turin, écurie italienne qui en verse le plus loin devant ses concurrents.

Alors que la Serie A cherche à stabiliser ses finances dans une période de crise économique dans le football et à encourager une gestion plus raisonnée des effectifs, une autre tendance continue de croître : les commissions versées aux agents.

En 2024, les clubs italiens ont déboursé plus de 226 millions d’euros pour rémunérer les intermédiaires des joueurs, un chiffre en hausse par rapport à l’année précédente, comme le dévoile La Gazzetta dello Sport dans son édition du jour. Derrière ces sommes colossales se cachent des stratégies de recrutement complexes, où les transferts et prolongations de contrat impliquent systématiquement des frais annexes, ce qui pousse les clubs à dépenser toujours plus.

Dans cette course aux dépenses, une écurie se détache nettement en tête du classement : la Juventus Turin. Avec près de 34 millions d’euros versés aux agents, la Vieille Dame domine largement ce classement, devant l’Inter Milan (24,7 millions) et le Napoli (18,1 millions).

82 mouvements à la Juve

Ces montants incluent non seulement les commissions pour les transferts, mais aussi les primes versées aux représentants des joueurs lors des prolongations de contrat. Ce chiffre astronomique s’explique notamment par le nombre impressionnant de transactions réalisées par la Vieille cette année : 82 mouvements recensés, incluant des opérations pour l’équipe première, mais aussi pour la Juventus Next Gen, son équipe réserve (incluant les arrivées, les départs, que ce soit en prêt ou en vente).

Un chiffre hallucinant pour un montant conséquent qui pèse forcément lourd au moment de faire les comptes du côté de la direction italienne. À l’opposé, certaines équipes de Serie A affichent une gestion bien plus mesurée.

Le Torino, par exemple, se distingue par sa rigueur financière avec seulement 4,3 millions d’euros dépensés pour les agents, loin derrière les mastodontes du championnat. Cette différence illustre deux philosophies de gestion bien distinctes : d’un côté, des clubs comme la Juventus prêts à investir massivement pour sécuriser les meilleurs talents, de l’autre, des équipes plus prudentes, privilégiant une approche financièrement responsable.

Mais une question demeure : jusqu’où cette inflation des commissions pourra-t-elle aller sans menacer l’équilibre économique du football italien ?En attendant, les agents vont continuer de venir régulièrement discuter avec les clubs de Serie A, car le jackpot est assuré.

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