Real France
·20. März 2025
La Liga prend peur et cède aux menaces d’Ancelotti

Real France
·20. März 2025
L’affaire des "72 heures" comme nommée par de nombreux médias espagnols ces derniers jours, semble déjà avoir des répercussions.
LaLiga vient de communiquer les dates et horaires des matchs de la 31e journée de championnat. Le Real Madrid, qui doit affronter le Deportivo Alavés à ce moment là, semble avoir obtenu gain de cause après ses menaces de ne pas se rendre au match si le temps de repos n’était pas supérieur à 72 heures.
"C’est la dernière fois que nous jouons avec moins de 72 heures de repos. Nous ne le ferons plus jamais. Nous avons demandé deux fois à LaLiga de changer l’horaire et rien ne s'est passé. C'est la dernière fois", s’offusquait l’entraîneur italien pas plus tard qu’il y a cinq jours, après la courte victoire 1-2 de son équipe face à Villarreal.
Une menace qui a résonné un peu partout, que ce soit dans les médias comme chez les dirigeants des instances du foot espagnol. Javier Tebas a évidemment réagi sur le sujet, mais sans jamais laisser entendre que lui, président de LaLiga, ne prendrait ces menaces au sérieux.
Et pourtant, l’annonce aujourd’hui des horaires de la 31e journée de championnat laisse à penser que le Real Madrid a réussi à se faire entendre. Pour cette journée qui tombe entre les deux chocs de Ligue des Champions face à Arsenal, le Real jouera à Mendizorrotza, contre le Deportivo Alavés, le dimanche 13 avril à 16h15.
Les Madrilènes joueront donc cette rencontre plus de 72 heures après la précédente, et auront également ce temps de repos minimum (75 heures précisément) demandé avant de disputer le match retour au Santiago Bernabéu contre les Gunners.
Rappelons tout de même que malgré les plaintes récentes du Real Madrid, le délai de 72 heures minimum n'est en aucun cas obligatoire. Aucune réglementation, ni espagnole ni internationale, n'impose un délai de 72 heures de repos entre les matchs. Ce qui n’a pas empêché Ancelotti, aujourd’hui encore, de s’élever contre le calendrier qu'il juge trop chargé.
À l’occasion d’une distinction individuelle qui lui a été remise en Italie ce jeudi (le Trophée Tommaso Maestrelli), le technicien n’a pas oublié de parler de la surcharge des matchs qui concerne tous les grands clubs européens.
"Nous avons une longue fin de saison devant nous, avec un calendrier très exigeant qui expose plusieurs joueurs à des risques de blessure. Je pense que les institutions doivent intervenir pour mieux gérer la situation", a rappelé Carlo Ancelotti, entre deux remerciements.