Le Hertha BSC face à la DFL : une nouvelle course contre la montre pour assurer sa licence | OneFootball

À moins d’un mois de la date butoir fixée par la DFL, le Hertha BSC n’a toujours pas sécurisé l’ensemble des garanties financières exigées pour obtenir sa licence 2025/2026. En jeu : la gestion d’une obligation de 40 millions d’euros qui conditionne l’avenir du club en 2.Bundesliga.

💸 Une obligation de 40 millions au cœur de l’équation

Le Hertha est sous pression. Malgré le maintien sportivement assuré, le club berlinois doit encore convaincre la DFL de sa solidité financière. Le point central du dossier : une obligation cotée de 40 millions d’euros émise en 2018 et prolongée une première fois jusqu’en novembre 2025.

Depuis plusieurs mois, la direction tente de mettre en place une nouvelle prolongation de trois ans, jusqu’en novembre 2028, avec un taux d’intérêt réduit à 6,5 % et des paiements désormais annuels. Mais le premier vote, organisé entre le 10 avril et le 6 mai, a échoué faute de quorum : moins de 50 % des porteurs de titres ont participé.

📑 Deuxième tentative de prolongation déjà lancée

Le Hertha a donc lancé un deuxième vote par voie écrite, qui se tiendra du 12 mai au 3 juin. Objectif : faire adopter cette fameuse « option de prolongation unilatérale ». Elle permettrait également au club de rembourser tout ou partie de l’obligation dès novembre 2025, à sa valeur nominale et avec les intérêts accumulés.

Cette manœuvre constituerait le « plan B » du club, un filet de sécurité en cas d’échec du « plan A », à savoir le remboursement complet de l’obligation à l’échéance.

🛡️ La DFL attend des garanties d’ici le 4 juin

La DFL a donné jusqu’au 4 juin au Hertha pour satisfaire à toutes les conditions imposées dans le cadre de l’octroi de la licence. Selon les documents internes, la solution de refinancement initialement évoquée en février n’a pas encore abouti. Le club précise aussi vouloir « garder toutes les options ouvertes » pour la saison 2025/2026, notamment en raison de la baisse de ses revenus issus des droits TV en 2. Bundesliga.

Un retard qui ravive de mauvais souvenirs : à l’été 2023, après la relégation, le Hertha avait dû négocier dans l’urgence une première prolongation de cette obligation. À l’époque, seule une offre de taux porté à 10,5 % avait permis de rassembler une majorité.

⚠️ Une nouvelle ligne rouge à ne pas franchir

Pour l’heure, les dirigeants du Hertha se veulent confiants et n’anticipent pas un nouveau « licence-gate » comme en 2023. Mais le temps presse. Si aucune solution n’est trouvée, le club pourrait se retrouver à nouveau menacé dans son droit de participer à la saison prochaine.

Un match décisif en coulisses, bien plus tendu encore que ceux joués sur le terrain, s’apprête à se dérouler dans les bureaux du club à l’ouest de Berlin.

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Crédit photo : Reinaldo Coddou H./Getty Images