Ligue 1 : La polémique enfle à Reims après la défaite | OneFootball

Nouvelle défaite frustrante pour le Stade de Reims, battu à domicile par Strasbourg (0-1). Après le match, le président Jean-Pierre Caillot a vivement critiqué l’arbitrage, pointant du doigt un usage inefficace de la VAR.

Le Stade de Reims s’est de nouveau incliné ce dimanche à domicile, cette fois face au RC Strasbourg (0-1). Il s’agit de la 14e défaite de la saison pour les Rémois, qui glissent dangereusement au classement de Ligue 1. Mais au-delà du résultat, c’est la manière qui a fait sortir de ses gonds le président du club, Jean-Pierre Caillot.

Interviewé au micro de DAZN, le dirigeant a dénoncé un arbitrage jugé scandaleux, notamment suite à une action controversée impliquant Junya Ito, bousculé dans la surface en première période : « Il y a clairement la main du joueur strasbourgeois qui pousse l'épaule de Ito. Le joueur ne regarde même pas le ballon. Et pourtant, rien n’a été sifflé. »

Jean-Pierre Caillot (Reims) fustige la VAR et Clément Turpin

Ce que le président ne digère pas, c’est surtout le silence de la VAR. Pour lui, l’absence de réaction des arbitres en charge de l’assistance vidéo est incompréhensible : « On paie la VAR. Pourquoi les arbitres à la VAR n'appellent pas l'arbitre ? Que Monsieur Turpin ne voit pas la faute, c’est entendable. Mais que la VAR ne l’alerte pas, c’est un vrai scandale. »

Jean-Pierre Caillot va plus loin en annonçant qu’il ne participera plus aux réunions mensuelles avec les instances de l’arbitrage français : « Elles ne servent à rien, juste à nous amuser. La VAR ne sert qu’à coûter de l’argent. »

Une prise de parole forte, qui rejoint le ras-le-bol exprimé par d’autres présidents ces dernières semaines. L’impression d’un arbitrage à deux vitesses s’installe, avec des décisions de plus en plus contestées, match après match.

Une Ligue 1 sous tension et des présidents à bout

Le président du Stade de Reims n’est pas le premier à s’insurger contre les décisions arbitrales cette saison. Mais sa déclaration très directe, citant nommément Clément Turpin, marque une escalade verbale significative. « Même les Strasbourgeois n’ont pas compris certaines décisions », a-t-il souligné, dénonçant une situation devenue critique.

Alors que la tension monte en Ligue 1, les clubs de bas de tableau, comme Reims ou Saint-Étienne, vivent chaque point comme une bataille. Dans ce contexte, les erreurs d’arbitrage réelles ou supposées deviennent explosives. Les prochaines semaines risquent d’être tout aussi électriques sur et en dehors des terrains.

Source : DAZN