Ligue 2 : Caillot ne veut pas compter sur un éventuel repêchage | OneFootball

Dans les colonnes de l’Équipe, Jean-Pierre Caillot, le président du Stade de Reims, a dressé le bilan de la saison de son club, descendu en Ligue 2.

Après leur défaite face à Metz lors du barrage Ligue 1/Ligue 2, les Rémois retrouvent le seconde échelon national du football français. Une division dans laquelle ils n’avaient plus joué depuis 2018. En proie a quelques difficultés financières, le président Caillot a fait le choix dès cet hiver de vendre certains de ses meilleurs éléments, notamment Marshall Munetsi et Emmanuel Agbadou (ndlr, pour 40 millions d’euros à Wolverhampton), au risque de condamner sportivement son équipe. Une décision qu’il ne regrette pas et qui devrait permettre au Stade de Reims de voir l’avenir plus sereinement.

Questionné sur un éventuel repêchage en cas de relégation administrative prononcée par la DNCG d’un club de Ligue 1, Caillot ne préfère pas se projeter et vont construire son équipe pour la Ligue 2 : "On s'est déjà mis au travail avec mes équipes et on considère bien qu'on est en L2. Lors de la descente précédente, en 2016, Bastia avait été relégué, puis repêché. Et on se souvient qu'on a laissé beaucoup d'énergie pour gagner un procès contre la Fédération et la Ligue, qu'on a ensuite perdu en appel. Cette fois-ci, on est absolument pas dans ce schéma-là. Il ne faut surtout pas perdre d'énergie là-dedans, en laissant penser ou imaginer des choses (...) C'est un peu tôt pour avoir un budget affiné. On nous a fait parfois le reproche d'être un club bien géré et c'est dans ces moments-là que ça porte ses fruits. On a déjà pris une première salve l'année dernière avec les droits télé et cette année, avec les ventes déjà réalisées, celles de cet hiver (les 40 M€ pour Agbadou et Munetsi chez les Wolves), mais aussi Amir Richardson l'été dernier (à la Fiorentina, 9 M€). Avec tout ça mis bout à bout, on a de quoi faire le budget. Et bien sûr, certains joueurs disposent d'un bon de sortie et si on obtient ce qu'on souhaite, on les laissera partir. Sinon, ils resteront avec nous et ils sont budgétés pour ça. Aujourd'hui, sur l'aspect financier, le club n'est pas en péril."