le11
·25. Mai 2025
LOSC : Ligue des champions, défense, révélations – les tops de la saison 2024/2025

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·25. Mai 2025
Au terme d’une saison éminemment chargée sur tous les tableaux, le LOSC a néanmoins été à la hauteur malgré quelques ratés. À l’heure de faire le bilan, la rédaction du 11hdf a relevé les trois motifs de satisfaction condensés en « tops » de la saison 2024/2025.
Certes, il y a cette déception de l’élimination face à un Borussia Dortmund (3-2 en cumulé) pas aussi performant en février qu’au printemps et à priori prenable pour le LOSC. Pour le reste, difficile de reprocher quel que soit à la troupe de Bruno Genesio, concernée dès la fin du mois de juillet et suffisamment prête pour se sortir des pièges de Fenerbahçe et du Slavia Prague pour vivre la grande aventure de la Ligue des champions et son nouveau format.
Même la désillusion inaugurale face au Sporting (2-0) a été rapidement oubliée. Au contraire des exploits historiques contre le Real Madrid (1-0) ou à l’Atletico (1-3) avec une équipe bis, sans oublier la capacité à résister à la Juventus (1-1), à s’imposer à Bologne (1-2) avec le grand soir de Ngal’ayel Mukau ou le récital face au Feyenoord (6-1), synonyme d’un improbable et exceptionnel top 8 en phase de ligue. Signe de l’exploit, le LOSC était le seul club français à se qualifier directement pour les huitièmes de finale.
Si l’on a parfois pu reprocher aux Dogues une force offensive limitée, notamment sur les derniers mois, le ciment de la saison lilloise a incontestablement été sa solidité défensive. Pour preuve, le LOSC a été la deuxième meilleure défense de Ligue 1 (36 buts encaissés), juste derrière l’ogre parisien (35). En Ligue des champions, en dépit d’un calendrier très relevé, le club lillois figurait également dans le top 10 des meilleures défenses de la phase de ligue (10 buts concédés).
Dave Winter/FEP/Icon Sport
Mieux équilibrée que sous Paulo Fonseca, notamment à la perte du ballon, la formation de Bruno Genesio s’est aussi articulé autour d’un axe fort et d’une colonne vertébrale Lucas Chevalier – Bafodé Diakité – Alexsandro – Benjamin André plus solide que jamais. Un alliage d’individualités performantes et d’un collectif travailleur (Bruno Genesio a souvent mis en avant le travail sans ballon de ses offensifs, notamment Jonathan David ou Hakon Haraldsson) pour s’ériger comme l’une des arrières-gardes les plus imprenables du pays.
Dans sa logique de valorisation d’actifs, le LOSC a pris l’habitude d’offrir un terrain d’expression de choix à ses jeunes joueurs. Partis sous d’autres cieux, Carlos Baleba et Leny Yoro ont laissé place à d’autres Dogues qui n’ont pas mis bien longtemps à prendre le relais. Pur produit de la formation lilloise, Ayyoub Bouaddi (17 ans) a poursuivi sa montée en puissance. De retour à Luchin, Matias Fernandez-Pardo (20 ans) a pris une dimension éminemment prometteuse lors des dernières semaines, alors que Ngal’ayel Mukau (20 ans), autre recrue estivale méconnue à son arrivée, n’a pas mis bien longtemps avant de se faire une place de choix dans la rotation au milieu.
LOSC : Burlet promu avec Le Mans, Touré termine avec les honneurs à Valenciennes
Ethan Mbappé (18 ans) s’est quasiment toujours montré à son avantage sur quelques apparitions, malgré ses pépins physiques récurrents. Et que dire de ceux partis se faire un nom ailleurs pour revenir au LOSC en force ? Symbole de cette politique de prêts concluante, Ugo Raghouber (21 ans) a été l’un des grands artisans de la saison exceptionnelle de Dunkerque en Ligue 2. En National, Vincent Burlet (19 ans) a été le meilleur latéral gauche du championnat avec Le Mans tandis qu’Ousmane Touré (20 ans) a brillé lors de ses six mois à Valenciennes. Au total, une grosse demi-douzaine de jeunes Lillois ont franchi un sérieux cap cette saison. Au grand bonheur du LOSC, attaché au développement de ces profils.
Crédits photo : Pressinphoto/Icon Sport