LOSC – Real Madrid : que faut-il retenir du match ?  | OneFootball

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·3. Oktober 2024

LOSC – Real Madrid : que faut-il retenir du match ? 

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Grandiose pour s’imposer contre le Real Madrid (1-0), le LOSC a réalisé le plus grand exploit de son histoire en faisant tomber l’ogre européen au stade Pierre-Mauroy. Découvrez notre débrief de cette rencontre comptant pour la 2e journée de Ligue des champions.

Un LOSC supérieur, transcendé et historique

La déesse de Lille, présente sur un incroyable dans le virage est, veillait sur ses « enfants » avant le match, et ces derniers auront été touché par sa grâce durant 90 minutes. Auteurs d’une prestation collective XXL où tous auront répondu présents, les Dogues ont surpris le Real Madrid et Carlo Ancelotti a été surclassé par un “Pep Genesio” qui fait décidément de ses rendez-vous en haute altitude son pêché mignon.


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Dans un 4-4-2 surprise, le LOSC n’aura jamais vraiment respirer des Merengues méconnaissables, incapables de mettre en place leur jeu et friables défensivement. Ni l’ouverture du score méritée de Jonathan David (45+3′), ni la pause, ni l’entrée d’un Kylian Mbappé sifflé comme un paria par les 47 000 Lillois présents dans le stade n’auront changé la donne. Ç’aurait pu être les innombrables assauts madrilènes en toute fin de rencontre, mais c’était sans compter sur un Lucas Chevalier gigantesque.

Lucas Chevalier, examen passé avec succès

À quelques heures de la liste de Didier Deschamps, Lucas Chevalier a choisi son moment pour briller : la Coupe d’Europe, si importante aux yeux du sélectionneur des Bleus, et qui plus est face au Real Madrid. Surtout, le portier français a montré les qualités d’un gardien d’une grande équipe : une sérénité à toute épreuve, un charisme écrasant et une capacité à répondre présent à chaque fois qu’il a été rarement sollicité. Un test majuscule, une copie XXL et des esprits marqués à jamais, y compris auprès de nos lecteurs qui l’ont élu joueur du match à 56%, devant l’hyperactif Tiago Santos (20%) et le néophyte Ayyoub Bouaddi (10%).

Le palmarès de la saison :

  • Bafodé Diakité : J1-Reims
  • Gabriel Gudmundsson : LDC-Slavia Prague (aller)
  • Hakon Haraldsson : J2-Angers
  • Edon Zhegrova : LDC-Prague (retour) / J3-Paris
  • Lucas Chevalier : J4-Saint-Étienne / J5-Strasbourg / LDC-Real Madrid
  • Osame Sahraoui : LDC-Sporting
  • Jonathan David : J6-Le Havre

Bruno Genesio (LOSC) : « On est capables d’inquiéter les meilleurs clubs d’Europe »

Olivier Létang, un président fier

« J’étais très confiant avant le match. Je voulais une équipe avec de la personnalité. On sentait sur les deux derniers matches qu’on était sur une dynamique. Les garçons ont aussi pris conscience d’un certain nombre de choses. C’est très important. Il faut savourer. C’est leur moment, il faut en profiter. Je suis très fier d’eux, très heureux de ce qu’ils ont fait. »

Le top : Bruno Genesio au sommet

Il est rare qu’un entraîneur soit autant mis en lumière, mais ce soir une grande partie du triomphe lillois revient à Bruno Genesio. Revenant à sa traditionnelle défense à 4, le tacticien français a surpris en titularisant Gudmundsson en défenseur gauche et Mitchel Bakker un peu plus haut sur le terrain. Un match contrôlé dans son ensemble où le LOSC aura rayonné par son calme et son aisance technique à l’image de Bouaddi, Zhegrova ou Tiago Santos. L’ancien entraîneur rennais aura donc réussi à transcender son équipe le temps d’une soirée et à inscrire encore un peu plus son nom dans l’histoire de la compétition en battant Carlo Ancelotti.

Le flop : une fin de match agitée

Le LOSC se sera fait peur en toute fin de match. Durant les vingt dernières minutes de la rencontre, les Madrilènes auront poussé pour tenter d’égaliser, comme en témoigne le sauvetage de Tiago Santos sur sa ligne à la 86e ou encore la parade de Lucas Chevalier face à Arda Güler à la 90e, sans finalement réussir à marquer. La fin de rencontre côté Dogues était moins le fruit de maîtrise, comme lors des 70 premières minutes, mais pour autant, les Nordistes ont su rester concentrés face au quinze fois vainqueur de Ligue des champions.

Enzo PAILOT, avec Thomas ASSIOUI

Crédits photo : Baptiste Fernandez/Icon Sport

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