OM : Après une saison "pesante", De Zerbi veut parler avec sa direction | OneFootball

Qualifié pour la prochaine Ligue des Champions, l'OM doit se projeter sur la saison à venir. Mais bien qu'il veuille rester, Roberto De Zerbi aimerait rencontrer les dirigeants.

Qualifié directement pour la Ligue des champions après une victoire spectaculaire contre Rennes (4-2), Roberto De Zerbi n’a pas voulu sabrer le champagne sans poser les bases d’une discussion à venir. L’entraîneur de l’OM, marqué par une saison épuisante, a livré un discours sincère, oscillant entre attachement profond au club et nécessité de mettre les choses à plat. Je veux rester à 100 %, mais il va falloir parler", a prévenu le technicien italien en conférence de presse. Ravi de la qualification, mais pas dupe, De Zerbi insiste. Il faudra d’abord "analyser ce qui n’a pas marché", des erreurs personnelles à celles du club, pour bâtir un projet cohérent. Sa volonté ne fait pas de doute, "évidemment que je ne voudrais pas partir", mais il ne veut pas non plus s’engager à l’aveugle.

La franchise de ses mots tranche avec l’ambiance de fête au Vélodrome. Face à Rennes, l’OM a régalé, porté par un Mason Greenwood flamboyant (doublé et passe décisive) et un Adrien Rabiot inspiré. Une belle image pour finir un exercice où Marseille a souvent navigué à vue. De Zerbi ne s’en cache pas : la saison fut "lourde", "pesante", avec "des choses qui doivent être dites". L’Italien veut donc discuter, sans tabou, du fonctionnement global. Pas une question de budget ou de noms, mais de clarté sur le projet. "En tant que personne, j’ai des principes, des valeurs sur lesquels je ne fais pas de compromis", a-t-il martelé.

Waddle l'idole

Plus qu’un ultimatum, c’est une main tendue à sa direction. Il le fait sans posture, sans langue de bois, fidèle à ce qu’il affirme être sa ligne depuis son arrivée : "Je vous ai toujours dit la vérité, même dans les moments difficiles." Son attachement à Marseille, lui, est profond. "Je suis tombé amoureux de l’OM quand j’étais adolescent, en regardant Chris Waddle", a-t-il glissé, presque en confidence. Une histoire sincère, mais qui ne l’empêche pas de poser les bonnes questions. Avant de repartir à l’assaut d’une saison où l’OM devra jouer sur trois tableaux, De Zerbi veut comprendre d’où il part. Car s’il ne doute pas de son envie, il exige, à juste titre, que le club sache, lui aussi, où il veut aller.

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