Olympique-et-Lyonnais
·6. Mai 2025
Pas de penalty sur la main lensoise face à l'OL, selon la DTA

Olympique-et-Lyonnais
·6. Mai 2025
Une défaite frustrante et inquiétante. Dimanche, face à Lens, l’OL a failli (1 - 2) dans son antre. Tant sur le plan défensif, en encaissant deux buts évitables, que sur le plan offensif. Prenant d’assaut la moitié de terrain nordiste, les hommes de Paulo Fonseca avaient pourtant fait le plus dur en prenant le contrôle du ballon. Mais c’était sans compter sur un bloc défensif artésien ultra-solide. Et une possession rhodanienne finalement stérile.
Manquant de mordant dans les derniers mètres, les Lyonnais ont quasiment toujours été repoussés par l’arrière-garde adverse. Les frappes lointaines auraient pu être la solution. Mais l’OL a mis du temps à le comprendre, contrairement à Anass Zaroury, buteur victorieux pour le RC Lens (85ᵉ). Nemanja Matic aurait pu lui aussi voir sa frappe provoquer une situation de but, à la 43ᵉ minute de jeu. Touchée par la main d’Abdulay Juma Bah, un penalty aurait pu être sifflé, mais Jérémy Stinat en a décidé autrement.
Une décision prise par l'homme au sifflet de la rencontre confirmée ce mardi par la Direction de l’arbitrage. Mais les arguments divergent entre ce qu’a soufflé Nicolas Rainville, l’arbitre en charge de la VAR, à Jérémy Stinat pour le conforter dans son choix et l’avis de la DA. Dans une vidéo publiée sur le site de la FFF, on y entend les échanges entre les deux arbitres.
L’assistant déclare de son côté à l’arbitre central que le ballon est d’abord touché de la jambe avant la main et que M.Stinat a donc eu raison de ne pas siffler penalty. Mais la direction technique de l’arbitrage a quant à elle rappelé que "le fait que le ballon ait d'abord touché la jambe du défenseur avant d'entrer en contact avec le bras n'est pas un élément suffisant pour ne pas siffler pénalty. D'ailleurs, la DA rappelle que ce critère ne figure pas dans les Lois du jeu".
L’organe de la FFF émet lui un tout autre avis qui confirme tout de même la décision de M.Stinat. En effet, la position du bras du défenseur est causée par un mouvement naturel lié au fait qu’il amortisse sa chute. Ce qui n’en fait pas une situation de penalty. "Au moment du contact avec le ballon, le bras du défenseur se trouve dans une position qui résulte du mouvement global de son corps, pour amortir la chute du défenseur : il n'y a donc pas d'augmentation artificielle de la surface couverte par le corps du défenseur". Un argument suffisant selon la DA pour ne pas inviter l’arbitre central à revisionner les images.