PSG : grosse galère pour le nouveau stade à Massy | OneFootball

Alors que le projet se concrétisait dans cette ville de l’Essonne, la mairie a invité ses habitants à se réunir pour un point collectif et plusieurs questions urgentes se posent.

Ce nouveau projet prend vraiment du temps pour le PSG. Les relations très froides entre la direction du club et Anne Hidalgo font qu’un rachat du Parc des Princes semble impossible, et l’institution est obligée de s’éloigner de la capitale. Construire, mais où ? Plusieurs villes s’étaient portées candidates comme Ris-Orangis, Aulnay-sous-Bois ou Saint-Quentin-en-Yvelines. De son côté, Massy avait été pressentie en raison de sa forte liaison avec les transports en commun, l’aéroport d’Orly et son potentiel économique.

À la base proposé sur une ZAC (zone d’aménagement concerté), le projet de la ville s’est décalé sur un actuel centre commercial. Or, une rencontre entre les habitants et le maire a fait apparaître plusieurs points divergents, concernant globalement la mise en place d’un tel stade.

Construction, évacuation et sécurité dérangent

En effet, selon les informations du Parisien, les riverains de Massy ne sont pas très chauds à l’idée d’être les spectateurs du projet. Dans la fameuse zone propice à l’apparition du prochain stade du PSG, un Carrefour est actuellement présent, ce à quoi le maire répond : « Il faudra alors déplacer le Carrefour, sans un seul jour de fermeture. Ce projet ne se fera pas sans plusieurs mois d’études, une révision du plan local d’urbanisme votée par les élus, et sans une grande concertation avec les habitants », conclut-il.

Du côté des Massicois, les arguments contre s’empilent. « C’est simple, la ville sera bouclée, on ne pourra plus circuler. Et pour rentabiliser un tel investissement, il ne pourra pas y avoir qu’un seul match organisé sur place tous les quinze jours », déclare une habitante. « Y aura-t-il des renforts de policiers pour assurer tout au long de l’année la sécurité ? Cela sera-t-il payé par nos impôts ? », poursuit un autre homme.

Peu de chiffres officiels n’aident pas l’affaire, mais des solutions tentent d’être trouvées. « On pourrait s’appuyer sur ce qui se fait ailleurs. À Lyon, le nouveau stade a permis de créer près de 2 500 emplois, a permis de générer plusieurs dizaines de millions d’euros en retombées économiques, et a eu un réel impact sur le tissu associatif », rappelle un riverain.

Finalement, même Nicolas Samsoen, maire de Massy, ne sait pas sur quel pied danser. « Moi, à cette heure, je ne suis pas capable de vous dire si je suis pour ou contre. Au final, le résultat sera l’une de ces trois hypothèses : rien ne fonctionne et le projet ne se fera pas ; après concertation, nous partons sur un projet de quartier avec la construction de nouveaux logements ; ou enfin, le projet d’un stade urbain est acté. Si c’est le cas, ce ne sera qu’avec l’adhésion de la population ».

Un bourbier qui s’annonce très complexe, que ce soit pour les villes concernées par le projet, leurs citoyens, ou le PSG. Il faudra énormément de temps au club avant de trouver la future terre de ses histoires, qu’il souhaite raconter devant 80 000 personnes.

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