Parisfans.fr
·24. Januar 2025
Parisfans.fr
·24. Januar 2025
Samedi, dans le cadre de la 19e journée de Ligue 1 2024-2025, le Paris Saint-Germain (1er) affrontera Reims (13e) au Parc des Princes (coup d’envoi à 21h05, diffusion sur DAZN). A la veille de cette rencontre, le coach parisien Luis Enrique a répondu à plusieurs questions en conférence de presse.
Alors le match de mercredi, il faut éviter que les joueurs s’enflamment ou pousser sur la Ligue des Champions ?
C’est toujours différent au match après. Il faut penser à ce match contre une équipe qui a toujours su nous poser des problèmes. L’entraîneur aussi, dès l’an dernier. C’est le retour de la Ligue 1. Je ne me souviens pas d’un match facile en Ligue 1.
Tout le monde dit que l’on gagne facilement, alors que c’est toujours très difficile. Nous avons eu que des matchs difficiles en 2025 dans toutes les compétitions. Ce sera encore le cas demain, avec peu d’espace et des adversaires agressifs. Il faut se préparer de manière sérieuse.
Le bon moment pour que Kvaratskhelia joue ? Quel rôle vous souhaitez lui donner ?
Comme toujours quand on recrute un joueur, c’est que l’on peut qu’il va aider l’équipe. Quand va-t-il jouer, on va voir. Cela dépend des entraînements. C’est difficile de recruter compte tenu de notre niveau, s’il est là c’est pour nous aider. Il est dans une dynamique avec nous, il voit ce que l’on demande et je suis très satisfait.
Comment se passe l’intégration de Kvaratskhelia et comment est-il physiquement ?
Il est très bien physiquement et il est très bien adapté. C’est un joueur du PSG. Il est prêt.
Comment garder le même niveau que la seconde période contre City ?
Comme nous le faisons toujours. Il faut être prêt pour jouer tous les 3 joueurs à haut niveau. Il faut être physiquement et mentalement. Il y aura une équipe très motivée en face, qui vous nous compliquer la vie. Le match est différent de mercredi, mais il faut toujours maintenir un niveau très élevé et prendre 3 points.
Que vous-a-t-il le plus impressionné chez vos joueurs ? Que ressentez-vous ?
Comme je l’ai dit contre l’Atlético, Arsenal ou le PSV, nous sommes sur le chemin. Il y aura des victoires et des défaites. C’est bien pour nos jeunes joueurs de voir qu’ils peuvent jouer au très haut niveau. Cela renforce aussi la confiance des supporters. C’est très positif pour la confiance.
Quel rôle vous jouez dans l’intégration des recrues ?
Nous avons une équipe jeune, une des plus jeunes. Je ne pense pas que ce soit un problème. Mais au niveau de l’expérience, ils ont pris l’an dernier en plus. On avait déjà un très bon niveau et ceux qui sont arrivés vont prendre l’expérience, il faut jouer. On a des matchs très différents tous les 3 jours et il faut toujours être compétitif.
Comment vous vivez les louanges ?
Autour de moi, mes proches ne me critiquent pas. Ils souffrent avec moi quand on perd et sont heureux quand je gagne. J’accepte les critiques, c’est normal surtout dans une grande équipe.
João Neves vous impressionne ?
Je crois qu’il y a eu un grand travail par la direction sportive et le club pour le recruter. Depuis la saison dernière, l’objectif que nous avons est d’avoir un effectif pour l’avenir mais qui puisse jouer maintenant en visant les titres. C’est la sensation que l’on veut, que ce n’est pas facile d’être un joueur au PSG, il y a la concurrence, des objectifs importants. Donc il faut être prêt et ne jamais se relâcher.
Kvaratskhelia et Barcola seront concurrents ou ensemble sur le terrain ?
J’ai 6-7 joueurs devant avec qui je peux faire toutes les combinaisons, si un joue cela n’empêche pas un autre. Il y a plein de combinaisons.
Le président a dit que vous êtes le meilleur entraîneur du monde ?
Le plus beau dans ce match, c’est la joie des supporters et de la famille. C’est la meilleure sensation. C’est quelque chose d’incroyable. C’est pour cela que l’on veut être dans le football. J’ai autant de culpabilité que de victoire. Après, chacun a son opinion.
Kvaratskhelia tire beaucoup de loin, vous le voyez comme une qualité ou une chose à corriger ?
Pour marquer de loin, il faut avoir une certaine frappe. Comme Kvaratskhelia, Asensio ou Vitinha. Toutes les qualités sont bienvenues. Il faut les adapter à l’équipe. On voulait Kvaratskhelia l’été dernier après une étude de son profil. On a une idée et on va se baser sur nos ressources.
Nous voulons voir les qualités du joueur et l’améliorer, plutôt de que lui demander une chose que je souhaiterais forcément. Il faudra être en position de tir, créer des connexions avec les joueurs. C’est positif ce qu’il va apporter.
4 matchs nuls contre Reims sur les 5 derniers matchs ? Comment vous abordez ce match ?
C’est une équipe qui défend proche de son but, qui sait très bien défendre, bloquer les espaces. Ils ont la capacité à jouer la transition, à centrer. Ils ne sont pas dans leur meilleur moment, mais ils sont dangereux.
Après le match que l’on vécu, avec les grandes émotions, c’est un bel objectif pour nous. L’idée sera de ne pas se relâcher, de jouer à 100% pour gagner. Le match sera difficile. On aura encore le Parc des Princes et il faut continuer avec la confiance.
Comment vous évaluez les joueurs ?
Je fais à ma manière, ce que je ressens, dans ce que je sens comme nécessaire. C’est parfois individualisé, parfois collectif. Aujourd’hui on a fait une séance individuelle par exemple. On voit ce dont l’équipe a besoin. La communication est importante, il faut transmettre nos messages, les rectifications, ce qu’ils me donnent aussi.
Combien de fois avez-vous revu le match ? Lee et Ruiz ont été un peu en-dessous ? Que pouvez-vous améliorer ?
Je l’ai revu qu’une fois et j’ai pris plusieurs heures pour analyser. C’est très complet. Après, certains matchs sont mieux, d’autres moins bien. C’est ainsi. Il arrive que des joueurs soient un peu plus bas, d’autres plus haut dans leur niveau. C’est ainsi. J’aime ce que je vois à l’entraînement et en compétition. Le travail est de continuer sur cette ligne. Il faut donner le maximum.
Quels sont les bénéfices et les risques d’une telle victoire ?
On préfère être content, heureux. J’ai la sensation depuis mon arrivée qu’il n’y a pas un relâchement dans un match. L’équipe adverse peut être meilleure, mais je n’ai pas vu de relâchement. Je crois que ça n’arrivera pas. Et si cela arrive de façon répétée, je ne serais plus là.
Nous voulons que nos joueurs avancent avec notre ADN dans tout le club. Peut-être que nous ne gagnerons pas demain on ne peut pas tout contrôler. Je ne crois pas que l’on sera relâché. On peut être moins bien, mais pas relâché.
Live