le11
·28. Dezember 2024
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·28. Dezember 2024
Avec une victoire, un match nul et une défaite (aux tirs au but), le RC Lens a encore oscillé entre le bon et le moins bon durant ce mois de décembre. De quoi se poser des questions à l’approche d’un hiver de tous les dangers ? Décryptage.
Certes, l’essentiel a été assuré face à la lanterne rouge alors que tout autre résultat aurait été difficilement pardonnable. À Bollaert, le RC Lens disposait de Montpellier assez sereinement au vu du score (2-0). Pourtant, dans les faits, la physionomie était tout autre. Forts d’une première période encore très autoritaire, étouffante et pleine d’intensité et d’intentions, les Sang et Or retombaient dans leurs travers en plongeant au retour des vestiaires. Dominée par la pire équipe de Ligue 1 sur la première partie de saison, la formation artésienne s’en remettait aux exploits de Brice Samba et au coup d’extincteur d’une défense héraultaise fautive pour éteindre l’incendie et décrocher un succès loin d’être évident. Fait notable et principal enseignement malgré tout : pour la première fois depuis août, le Racing enchaînait deux victoires de rang.
Opposé à la meilleure équipe de France à domicile hors-PSG, le RC Lens avait fort à faire pour résister à une surprenante AJ Auxerre quand Nice, Brest ou Rennes sont tous repartis bredouilles de l’Abbé-Deschamps. Plus effrayant encore, même le PSG venait d’y perdre des points en route (1-1), et les hommes de Will Still n’ont pas échappé à la sentence. Pourtant, les ingrédients étaient les bons et ils avaient un peu plus duré dans le temps que face au MHSC, même si le second acte était bien plus équilibré qu’un premier acquis à la cause des Lensois. Comme trop souvent, les Sang et Or par un manque d’efficacité dans les deux surfaces, l’aspect défensif et le manque de faculté à être décisif de Brice Samba étant cette fois à blâmer. Mais en cette saison 2024-2025, repartir d’Auxerre avec un point de la frustration est déjà une petite victoire.
Baptiste Fernandez/Icon Sport
Dans son malheur des tirages au sort de Coupe de France, où il n’est que très rarement gâté, le RC Lens pourra au moins sortir la tête haute. Face au PSG, pire morceau à tirer et sur la route des Lensois dès leur entrée en lice, le club artésien a poussé le suspense jusqu’au bout de la nuit dans un Bollaert électrisé par la performance – notamment en deuxième période – aboutie des hommes de Will Still.
Écarté aux tirs au but au prix d’une séance réussie par Matvey Safonov, moins par les tireurs lensois et Hervé Koffi, le Racing pouvait avoir autant de fierté que de regrets. Celle d’avoir fait plus que tenir tête à la meilleure équipe de France, au bord d’une sortie de route loin d’être imméritée, mais aussi ceux de devoir encore attendre un an de plus pour remporter la Coupe de France. Le RC Lens n’a jamais remporté la Vieille Dame. Une anomalie, au vu de son histoire, qui n’est pas près d’être gommée.
Enzo PAILOT
Lens – Montpellier : 2-0 (Labeau-Lascary, Lecomte (csc))
Auxerre – Lens : 2-2 (El Aynaoui, Nzola)
Lens – Paris : 1-1 (3-4 tab) (Nzola)
Crédits photo : Baptiste Fernandez/Icon Sport
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