Viviane Asseyi : « Le plus dur ? Les sacrifices. J’ai raté plein de choses… Le foot, c’est bien, mais la vie c’est encore mieux » | OneFootball

« Les sacrifices. J’ai raté des mariages, des baptêmes, des naissances… J’ai raté plein de choses. Au final, le foot, c’est bien, mais la vie c’est encore mieux. Au final, le foot, c’est mon rêve, c’est ce que j’ai toujours voulu faire, et je savais qu’il fallait faire des sacrifices. Je n’ai pas eu la même enfance que des gens qui ne font pas de foot, je n’ai pas pu profiter de la même façon. Ça demande beaucoup d’efforts, mais le rendu, quand tu vois que toute ta famille et tous tes proches sont heureux avec ce que tu fais, tant mieux… Il faut croire en vous, en vos rêves. Quand j’étais petite, mon rêve c’était de jouer au foot. Il y en a plein qui me prenaient pour une folle, mais au final je suis devenue pro, je n’ai rien lâché, j’ai tout donné pour. Ma mère a toujours été derrière moi et m’a toujours laissé faire ce que je voulais, à la condition qu’à l’école je sois bien. C’est un mix de tout. Tout est possible, il faut croire en ses rêves, ne rien lâcher ».

« Ça a beaucoup changé depuis mon premier contrat pro. En termes de contrat, de visibilité, de bonnes joueuses… C’était compliqué avant parce qu’il y avait un vivier de bonnes joueuses, mais il n’y avait pas assez d’équipes. Il y a eu beaucoup d’évolutions. J’étais tellement insouciante quand j’étais petite… je pensais qu’en jouant au foot, on allait avoir la même carrière que les garçons, etc. Au final, j’ai appris comment c’était, mais je trouve que le foot féminin avance de plus en plus et tant mieux. Le foot masculin est là depuis longtemps… Ça ne sert à rien de comparer parce que ce sont deux choses différentes, mais les deux choses peuvent s’imprégner l’une de l’autre ».

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