Alavés – Real Madrid : interdiction de sombrer à trois jours d’Arsenal | OneFootball

Le Real Madrid face à un tournant de sa saison. En pleine tourmente, le Real Madrid s’apprête à vivre une semaine décisive. Dans trois jours, les Merengues devront réaliser une mission quasi impossible : renverser Arsenal au Santiago Bernabéu en quart de finale retour de la Ligue des champions. Mais avant cela, ce déplacement à Alavés représente une opportunité de relancer une dynamique positive. Plus qu’un simple match de championnat, c’est un tremplin psychologique crucial pour une équipe qui cherche à retrouver confiance et sérénité.

Suspendu pour accumulation de cartons jaunes, Carlo Ancelotti ne sera pas sur le banc ce week-end. Il assistera au match depuis les tribunes. C’est donc son fils et adjoint, Davide Ancelotti, qui dirigera officiellement l’équipe première pour la première fois. Un moment fort dans le jeune parcours d’un entraîneur qui, jusqu’ici, agissait dans l’ombre de son père.

Faux pas interdit sous peine de dire adieu à la Liga

Le Real Madrid n’a plus droit à l’erreur. Battus dans les derniers instants par Valence au Santiago Bernabéu (1-2), les hommes d’Ancelotti doivent désormais réaliser un sans-faute s’ils veulent encore croire au titre. Pendant ce temps, le Barça ne fléchit pas. Les Catalans se sont imposés sur la pelouse de Leganés (1-0) et comptent désormais sept points d’avance sur la Casa Blanca.

La pression est donc maximale avant ce déplacement à Mendizorroza. Certes, un Clásico reste à disputer le 11 mai prochain, mais le Real Madrid n’a plus son destin entre ses mains. En cas d’égalité en fin de saison, le goal average particulier avantage le Barça. Autant dire que tout faux pas pourrait être fatal dans la course à la 37e Liga du club.

Des rotations à prévoir avant Arsenal pour le Real Madrid ?

Pour sa grande première sur le banc, Davide Ancelotti pourrait être tenté de faire tourner son effectif. Fidèle au 4-4-2, il pourrait accorder du temps de jeu à certains éléments en manque de rythme, comme Endrick ou Arda Güler, afin de faire souffler les titulaires.

Avec le choc contre Arsenal dans le viseur, une rotation en attaque est envisageable. Vinicius Jr., Rodrygo ou Mbappé pourraient débuter sur le banc afin de préserver leur fraîcheur physique.

Au milieu, Eduardo Camavinga, suspendu pour le retour contre Arsenal, devrait retrouver une place de titulaire. L’occasion parfaite pour lui de se remettre dans le rythme. Aurélien Tchouaméni pourrait également être titularisé, tout comme Jude Bellingham, positionné un cran plus haut pour garder un équilibre créatif.

Autre bonne nouvelle : Dani Ceballos est attendu pour faire son retour en Liga. Absent depuis plus d’un mois, le milieu espagnol pourrait bénéficier de quelques minutes, histoire de retrouver du rythme avant la Ligue des champions.

Obsédés par Arsenal, les Merengues doivent rester lucides à Alavés

La victoire n’est plus une option, c’est une nécessité absolue. Et pourtant, ce match à Alavés a tout du piège. L’esprit madrilène pourrait être encore hanté par la débâcle de l’aller face à Arsenal, ou déjà tourné vers l’improbable remontada de mercredi.

Mais la réalité du championnat est implacable : chaque point compte, et le Real Madrid ne peut se permettre de négliger ce rendez-vous. Face à un Alavés 17e, en lutte pour le maintien, ce match devient capital.

Les Basques ne brillent pas à domicile, mais restent capables de coups d’éclat : 4 victoires, 4 nuls et 6 défaites en 14 rencontres à Mendizorroza. Un bilan mitigé, mais suffisant pour rappeler que le moindre relâchement peut coûter cher.

Portés par leur public, les joueurs d’Alavés aborderont ce match sans complexe. Aux Merengues d’imposer leur sérieux, leur intensité et leur efficacité.

Interrogé sur l’état d’esprit de son groupe, Carlo Ancelotti reste mesuré : « On parle de faire un bon match demain et de gagner. »

Le mot remontada est sur toutes les lèvres, mais l’entraîneur italien veut garder les pieds sur terre. Pour lui, la première bataille à remporter est celle d’Alavés. Une victoire là-bas serait le premier pas vers un redressement attendu… et espéré.

LEO JOBERT