Olympique-et-Lyonnais
·4 May 2025
Battu par Lens (1-2), l'OL a certainement dit adieu à la Ligue des champions

Olympique-et-Lyonnais
·4 May 2025
Le match de l’espoir ou du désespoir. Voilà comment pouvait être qualifié la venue du RC Lens au Parc OL ce dimanche en fin d’après-midi. Dans la lutte infernale que se livrent six équipes pour la Ligue des champions, l’OL sait depuis longtemps qu’un sans-faute était obligatoire pour retrouver la plus grande des compétitions européennes. Les résultats de la 32e journée avaient rendu cette mission encore plus urgente que prévu.
Retombés à la 7e place après les victoires de Nice et Strasbourg, les Lyonnais n’avaient qu’un mot à la bouche : gagner contre Lens pour trouver la 5e place et rester à une longueur de Monaco avant de se rendre en Principauté samedi prochain. Le choc tant attendu de l’avant-dernière journée n’aura finalement pas la saveur escomptée. Dominateur, mais trop lisible, l’OL a craqué au moment où il ne fallait pas avec cette défaite 2-1 contre Lens.
Ce match, les Lyonnais pourront le jouer dix fois, ils le gagneront certainement neuf fois tant ils ont dominé. Seulement, il en faut plus pour gagner et l’importance de la mission n’a pas transcendé ce groupe. Le festival offensif attendu n’a pas été au rendez-vous. Pourtant, rien n’avait vraiment changé dans le onze de départ par rapport à la journée précédente. Seul Georges Mikautadze a remplacé Alexandre Lacazette, suspendu. Mais la machine a été moins huilée face au bloc compact lensois. L’impression d’un match de hand avec un ballon allant de droite. Malick Fofana a tenté d’apporter de la vitesse dans le jeu lyonnais et c’est avant tout de son côté que le danger est venu. Le Belge a été à l’origine des deux grosses occasions de l’OL et terminées par Cherki qui a buté deux fois sur Ryan (13e, 15e).
C’est finalement contre le cours du jeu que Lens a ouvert la marque sur un cafouillage dans la surface grâce à Koyalipou (0-1, 20e). Malgré 68% de possession de balle à la mi-temps, l’OL est rentré mené aux vestiaires malgré les tentatives de Cherki (34e) et Tagliafico (45e). Sans surprise, la deuxième mi-temps a été du même acabit que la première avec une attaque-défense mais peu d’occasions dangereuses. Les 52 000 spectateurs ayant bravé la pluie lyonnaise ont semblé se faire une raison avant que Mikautadze ne redonne espoir avec sa tête à dix minutes de la fin. Mais dans cette fin d’après-midi où certaines décisions arbitrales ont laissé à désirer, rien n’a été donné à l’OL et le missile de Zaroury à la 85e minute a mis un coup de massue. La saison n’est pas finie mais la qualification est plus que jamais compromise.