Cédric Borie (président CMO Bassens, R2) avant la réception des Girondins de Bordeaux : "Vous savez, c’est onze bonhommes contre onze bonhommes" | OneFootball

Cédric Borie (président CMO Bassens, R2) avant la réception des Girondins de Bordeaux : "Vous savez, c’est onze bonhommes contre onze bonhommes" | OneFootball

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·9 October 2024

Cédric Borie (président CMO Bassens, R2) avant la réception des Girondins de Bordeaux : "Vous savez, c’est onze bonhommes contre onze bonhommes"

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Le match d’une vie. Ce lundi, soit une semaine après les autres régions, la Ligue Nouvelle-Aquitaine effectuait son tirage au sort du cinquième tour de la Coupe de France. Les Girondins de Bordeaux (N2) ont hérité du CMO Bassens. Et le quatrième de la Poule C de Régional 2 entend bien poursuivre son bon début de saison, lors duquel il n’a connu la défaite qu’à une seule reprise. Bien que conscient de la montagne qui l’attend, le club amateur compte tout faire pour être au rendez-vous au sixième tour de la Coupe de France, comme nous l’a confié Cédric Borie, président du CMO Bassens. Entretien.

Vous sortez d’une belle bataille face à Cognac (R3, victoire 1-2) lors du tour précédent, de quoi faire le plein de confiance ? ​


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En Coupe de France, effectivement. C’était un match quand même assez difficile. On a fait une belle première mi-temps. Après, Cognac est rentré sur le terrain avec d’autres ambitions et nous a mis en difficulté. En fin de match, on a un peu repris les rênes et on a réussi à concrétiser nos occasions. On a de la confiance. Sur le championnat aussi. On arrive en confiance.

Comment avez-vous reçu ce tirage au sort ce lundi ? ​

On est hyper contents. On est heureux de jouer contre les Girondins. Car cela reste les Girondins. Le club prime et les Girondins ne mourront jamais. Tout le monde est content. Maintenant, le bémol… On sait ce qu’il s’est passé avec Seudre. Il faut trouver des solutions et très très rapidement car le match est ce week-end. Là, je déplore un peu la Ligue qui ne nous aide pas beaucoup avec son tirage (ce lundi contre la semaine dernière pour les autres Ligues). Il faut qu’on organise tout en quatre jours. L’objectif est clair pour moi : accueillir les Girondins, avec les supporters de Bassens et Bordeaux. On veut que ce soit la fête du football girondin.

Il n’y a que 3 divisions d’écart entre les deux clubs, aussi fou que cela puisse paraître. De quoi permettre à vos joueurs de rêver ?

Vous savez, quand on rentre sur un terrain, je dis toujours que tout est possible. C’est onze bonhommes contre onze bonhommes sur le terrain. Tout est possible. On a déjà joué contre un club de National 2 en Coupe de France On a vu le niveau et la différence qu’il y a avec nous. C’est un monde d’écart. Mais c’est onze bonhommes. Si on a 0,1% de chances, on va s’accrocher. L’important est de montrer qu’on ne lâchera rien. On jouera au foot comme on sait le faire. On verra si l’exploit est là. Puisque cela sera un exploit, c’est évident.

"Bien sûr qu’il y a de l’appréhension"

Comment jugez-vous le début de saison des Girondins ? ​

Je le trouve même excellent. On en parle énormément dans la région. C’est mon club de coeur. Pour moi, il fallait attendre novembre pour les voir être lancés. Bah, ils m’ont fait mentir le week-end dernier (victoire 1-2 à Saumur). Je pense qu’il y a une grosse opposition qui les attend face à Avranches. Mais les Girondins sont lancés.

Et celui de vos hommes ?

Très bon. Le coach aurait aimé, sur certaines choses, un peu mieux. Mais on est quand même sur deux montées en trois ans. Le groupe est quasiment le même, à 4-5 joueurs différents. Quand on monte, il y a l’euphorie de la montée et l’appréciation du niveau dans lequel on évolue désormais. Les petites erreurs ne passent plus. C’est l’excellence et les joueurs commencent à le prendre et à le comprendre. Je suis content.

Combien de supporters attendez-vous pour un tel évènement ?

Cela va se quantifier avec les terrains qui sont à disposition. On a le Matmut Atlantique. On a Libourne ou le stade Chaban-Delmas. Cela peut aller de 6 à 10, 15 000 personnes.

Il n’y a pas d’appréhension autour de ce match ?

Bien sûr qu’il y en a. Aujourd’hui, on fait le maximum de choses. La mairie oeuvre également auprès des instances pour trouver des instances. Je m’aperçois que le football girondin est très uni. De ce côté-là, c’est hyper plaisant. J’appréhende car on n’a jamais accueilli un club tel que les Girondins dans un stade aussi grand. Avec toutes les contraintes que cela apporte. Mais je suis confiant car les garçons sont motivés. Et au niveau de la Municipalité, je sais qu’on peut compter sur tout le CMO Bassens.

"On veut redonner le sourire au football girondin"

Comment garder le club focus ?

C’est simple. Chacun s’occupe de ce qu’il sait faire. Les joueurs ont, par le biais des réseaux sociaux forcément, eu leur moment de gloire. Ils sont excités et contents mais notre boulot est que chacun s’occupe de sa partie. Les joueurs sont là pour jouer. Le coach est focus sur sa préparation. Il va préparer son match comme il le fait toutes les semaines. Chacun s’occupe de son organisation et ce pourquoi il est là.

Les supporters des deux côtés seront présents donc ?

J’ai un point d’honneur avec le maire de Bassens. On veut absolument avoir nos supporters, et ceux des Girondins, pour qu’on fasse une fête du football girondin. On voit que le football souffre en Nouvelle-Aquitaine. On veut redonner le sourire au football girondin en faisant la fête. Je vais essayer, maintenant je ne suis pas sûr d’y arriver. Il y a des instances qui prennent des décisions. Mais au moins j’aurai tout tenté.

Vous ne savez toujours pas dans quel stade vous jouerez donc ?

On a directement demandé pour jouer au Matmut Atlantique. Malheureusement, SBA ne nous aide pas. La pelouse a été refaite donc cela les empêche de nous accueillir. On a d’autres stades qui seraient prêts. Il y a des réunions qui s’enchaînent ces dernières heures. Il y a Libourne, ou encore Lescure. Ce serait magnifique de voir les Girondins de retour au stade Chaban-Delmas. Je pense qu’on aura la réponse d’ici ce jeudi. Mais cela ne nous laisse encore que très peu de temps pour tout organiser.

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