« C’est comme si on les avait débranchés » : Daniel Riolo (RMC) ne reconnaît plus le LOSC | OneFootball

Cinquième de Ligue 1, le LOSC n’a plus son destin en main et doit désormais compter sur des contre-performances pour espérer pouvoir se hisser sur le podium. Logique pour Daniel Riolo, qui ne reconnaît plus les Dogues.

La saison 2024-2025 arrive à son terme dans deux journées et cinq équipes se tiennent encore en deux petits points dans une course effrénée pour le podium. L’écart est effectivement minime entre l’OM (2e, 59 pts), qui garde pour le moment la main, et Strasbourg (6e, 57 pts), belle surprise cette année. Le LOSC avait, de son côté le week-end dernier, l’opportunité de frapper un grand coup lors de la réception des Olympiens. Ses hommes n’ont cependant pas été capables de les surpasser, neutralisés (1-1) dans leur enceinte. Ce résultat ne leur a pas permis de s’éterniser plus longtemps aux trois premières places et ils n’ont désormais plus leur destin en main. En plus de deux victoires lors de ses deux derniers matchs, la formation lilloise doit également compter sur des contreperformances chez ses concurrents directs. Ce dénouement n’étonne pas Daniel Riolo, déçu du visage affiché par les Dogues depuis plusieurs mois.

Une Ligue des Champions fatale

« Lille me déçoit. […] Depuis Dortmund (et une élimination en huitièmes de finale de Ligue des Champions, ndlr), il y a une vraie chute. C’est un peu comme si on avait débranché le LOSC. Les matchs sont devenus décevants. L’implication des uns et des autres… », s’est dernièrement agacé l’éditorialiste sur les ondes de la radio RMC. L’argument comme quoi le LOSC a disputé plus de matchs qu’une bonne partie de ses concurrents, soit 49, n’en est pas un : « Oui, il s’est passé des choses, mais si la saison a débuté fin juillet, début août, elle s’est arrêtée en février, là. Même à Dortmund, il n’y avait plus d’énergie. Mais des saisons usantes et épuisantes à cause du calendrier, je veux bien, mais Lille n’est pas la seule équipe à le faire. Une saison, ce n’est pas une moitié de saison. Depuis, ils n’ont plus fait grand-chose. Ils ont quand même l’effectif pour, il est large. Je ne suis pas certain que l’AS Monaco ait un effectif plus qualitatif », estimait ainsi Daniel Riolo.

Ce dernier poursuivait et concluait en bifurquant petit à petit vers un autre sujet. L’éditorialiste est agacé par l’irrégularité de la majorité des clubs français, incapables d’être deux années de suite en Ligue des Champions : « Si Lille termine à la sixième ou à la cinquième place, c’est une saison correcte ? Mais l’histoire, c’est quoi ? Qu’il y ait un roulement et que ce soit au tour de Nice et de Strasbourg la saison prochaine ? Personne n’est plus capable de durer. Si tu ne dures pas, tu ne te construis pas et tu ne te fais plus d’oseille parce que les droits télévisés français sont morts. Nous ne devenons que des figurants et c’est parfois dur à accepter », terminait-il, d’autant plus inquiet que la situation des droits télévisés domestiques devrait fragiliser encore un peu plus l’équilibre des clubs français.