« C’est là qu’on a su que la victoire était à nous » confie Jonathan David après Atlético de Madrid – LOSC | OneFootball

Auteur d’un doublé ce mercredi, lors du duel entre le LOSC et l’Atlético de Madrid (1-3), Jonathan David confiait ses premiers mots, à chaud, aux journalistes présents en zone mixte.

Comment qualifiez-vous cette victoire ? Un nouvel exploit ?

Bien sûr que c’est un exploit. Si on regarde l’Atlético et Lille, c’est l’Atlético qui fait figure de favori, à 1000%. Mais nous, on joue sans se mettre de pression. On connaît nos qualités, on sait ce que l’on est capable de faire et on essaie de tout appliquer en match.

Et vous, personnellement, comment vous sentez-vous ?

Je suis évidemment content et c’est le cas à chaque fois que je marque (sourire). Aujourd’hui (mercredi), je suis heureux, ça fait encore très plaisir de faire un tel match.

Peut-on qualifier ce match de hold-up ? Vous avez eu pas mal de réussite.

Un hold-up ? Peut-être un peu (rire). Je pense qu’on les a forcés à faire des erreurs. C’était un match difficile durant lequel il a fallu beaucoup défendre et courir, mais on a su être opportuniste.

Quel a été le discours de Bruno Genesio à la mi-temps ?

Le coach nous a dit qu’il y avait de la place et que l’on pouvait faire quelque chose. On l’avait tous senti, mais il a mis des mots là-dessus. Il a aussi corrigé quelques points tactiques pour que l’on soit mieux.

Des habitués du banc ont joué, cet exploit est la victoire d’un collectif ?

Oui, tout à fait. Le coach le répète à chaque match. On ne gagne pas à onze, c’est tout le groupe qui gagne ensemble et tout le monde doit toujours être prêt. On l’a vu aujourd’hui, tout le monde a fait la différence, que ce soit les entrants ou ceux qui étaient présents sur le terrain dès le coup d’envoi.

La célébration du 3e but était particulièrement prononcée, qu’avez-vous tous ressenti ?

C’est un but qui a permis de relâcher toutes nos émotions parce qu’avec qu’un seul but d’écart, on n’était pas à l’abri. On défendait très bien, mais ils (les Colchoneros) arrivaient quand même à avoir des occasions très dangereuses. Le 3-1, c’est juste un gros relâchement. C’est le moment où on a senti que cette victoire était à nous (rire).