Clément Carpentier : « C’est pour ça que par rapport à Oliver Kahn, il lui dit qu’il peut venir dans le projet, mettre de l’argent, mais par contre à ses conditions… » | OneFootball

« Il y a un petit bémol à ça, même si ça reste à vérifier dans les textes, c’est que si le Tribunal de Commerce n’accepte pas son plan de continuation, il peut alors ouvrir une phase de cession, et là c’est ‘bye-bye’ Gérard Lopez. En revanche, la contrepartie qu’on nous dit depuis plusieurs jours et semaines, et qui reste à vérifier dans les textes sportifs, c’est que s’il y a phase de cession, c’est directement une chute en Régional. C’est comme une liquidation, puisque c’est un effacement des dettes. C’est pour ça qu’il faut peser le pour et le contre aujourd’hui par rapport à Gérard Lopez. En gros, lui a la main sur le fait que tout le monde préfère un plan de continuation pour ne pas que le club disparaisse complètement, et il a aussi un peu la main vis-à-vis des investisseurs car s’il y a une phase de cession, ils redescendent en Régional. C’est pour ça que par rapport à Oliver Kahn, il lui dit qu’il peut venir dans le projet, mettre de l’argent, mais par contre à ses conditions… C’est là où il a la main. Mais il n’a pas non plus 100% la main sur le dossier parce qu’encore une fois, le Tribunal de Commerce peut dire qu’il n’accepte pas le plan de continuation – les créanciers en premier, d’ailleurs – et là c’est fini ».

« Il est confiant, oui, mais après… Là aussi il est un peu en position de force par rapport aux créanciers. C’est en fait ‘soit vous acceptez ma demande et je vous rembourse 5%, soit vous ne l’acceptez pas et vous allez avoir 0’. Donc vous préférer reprendre 1000€ d’un coup, que 0… C’est là où plus globalement – je découvre cette procédure de redressement judiciaire – la procédure est très avantageuse pour n’importe quel chef d’entreprise. En gros, un dirigeant, Gérard Lopez ou un autre, a mis son entreprise dans la mouise, et en fait on va lui proposer de tout faire pour la sauver… Qui trinque ? Ce sont les créanciers… Je découvre cette procédure, et je trouve qu’elle est très avantageuse pour les chefs d’entreprise qui, s’ils se retrouvent devant cette instance, c’est qu’ils ont quand même eu un problème de management et de gestion de leur entreprise ».

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