Danger inquiétant pour la Coupe du monde 2026, les Bleus et les autres nations menacés | OneFootball

La Coupe du monde 2026 qui se profile pourrait susciter une inquiétude importante pour les joueurs. Les Bleus de Didier Deschamps n'y échappent pas...

La Coupe du monde 2026, qui se tiendra aux États-Unis, au Canada et au Mexique, suscite une vive inquiétude quant aux conditions climatiques extrêmes auxquelles joueurs et officiels devront faire face. Une étude menée par le Dr Donal Mullan, expert en climatologie de l’Université Queen’s de Belfast, met en évidence dans les colonnes de l'Irish Mirror des températures potentiellement dangereuses dans la majorité des stades accueillant la compétition.

D’après cette recherche, 14 des 16 stades sélectionnés risquent d’atteindre des températures supérieures à 28°C à plusieurs reprises au cours du tournoi. « Nous avons analysé 20 ans de données climatiques et les résultats sont clairs : les températures élevées seront un problème majeur », avertit le Dr Mullan. Pire encore, neuf d’entre eux pourraient connaître cette chaleur étouffante au moins la moitié du temps, tandis que quatre stades, dont ceux de Miami et Monterrey, pourraient enregistrer des pics à 32°C ou plus. « Le risque pour la santé des joueurs et des officiels est réel. La FIFA doit prendre cela au sérieux. »

Une chaleur et une humidité inquiétantes ?

Kylian Mbappé et la Coupe du monde - Icon Sport

L’étude s’appuie sur des données climatiques collectées sur les 20 dernières années, révélant que l’après-midi est le moment le plus critique en termes de températures élevées. « Nous avons vu lors de la Copa América 2024 que les conditions extrêmes peuvent mettre en danger les arbitres et les joueurs. Un officiel a dû être retiré du terrain après un malaise sous 33°C et une humidité de plus de 50 % », rappelle le chercheur.

Face à cette menace, les chercheurs suggèrent plusieurs solutions. La première mesure envisagée serait de programmer les matchs en dehors des créneaux les plus chauds de la journée, notamment en soirée. « La meilleure solution serait de repousser les rencontres en soirée, mais cela pose un problème majeur de diffusion pour le marché européen », explique Mullan. Une autre alternative serait de climatiser les stades, à l’image de ce qui a été fait lors de la Coupe du monde 2022 au Qatar. « Seuls trois stades sur seize disposent de cette technologie, et l’étendre à tous serait un défi logistique et financier énorme », prévient l’expert.

Cette alerte climatique place la FIFA face à un dilemme de taille. Doit-elle privilégier la sécurité des joueurs en adaptant les horaires et les infrastructures, quitte à perturber la logistique et les revenus de diffusion ? « Si la FIFA ne prend pas de mesures adaptées, on risque de voir des joueurs s’effondrer sur le terrain », conclut Mullan. L’organisation du Mondial 2026 pourrait donc tourner au casse-tête. Avec des rencontres bien difficiles à gérer pour tous les joueurs présents, à commencer par les Bleus de Didier Deschamps, sous réserve de valider leur billet qui n'est pas encore acquis, après les qualifications.

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