« Dès qu’Angers a eu deux incursions, on a senti de la fébrilité », pour Kombouaré | OneFootball

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Tribune Nantaise

·5 May 2025

« Dès qu’Angers a eu deux incursions, on a senti de la fébrilité », pour Kombouaré

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« C’est plus que de la frustration. C’est beaucoup de déception. De la colère aussi », lâche Antoine Kombouaré d’un ton grave après la déroute de ses joueurs contre Angers. En conférence de presse, le technicien kanak n’a pas cherché à masquer son abattement : « On est même un peu… il faut dire les mots… un peu honteux de ce qu’on a vu. »

Il refuse d’accabler totalement ses joueurs, soulignant une entame de match correcte : « Pendant 25 minutes, notre côté gauche fonctionne bien, à droite un peu moins… mais on se crée des situations. » Pourtant, il le reconnaît : « Ça manque d’agressivité, de percussion, de présence dans la surface. »


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Très vite, le doute s’installe, et le collectif s’effondre : « Dès qu’Angers a eu deux incursions, on a senti de la fébrilité. Les lignes se sont espacées. Ils ont commencé à jouer dans notre bloc… et derrière, ils nous ont mis en difficulté. » Face à cette faiblesse mentale, Kombouaré ne cache pas son inquiétude : « Il n’y a pas assez de force collective pour rester solides. Il n’y a pas eu de révolte. On sent un manque de confiance. Les joueurs refusent le ballon, sécurisent les passes. Il n’y a pas de prise de risque. »

À la mi-temps, son message est pourtant clair : « J’ai dit aux gars : ‘On est à 0-0, on a un point. Il faut travailler pour aller chercher la victoire.’ » Mais rien n’y fait. « À partir de la 35e minute, on recule. On n’est pas au marquage. Il n’y a pas de fautes pour casser le rythme. Et le public commence à gronder, à juste titre. »

La fragilité du groupe est un motif récurrent. « Ce qui m’embête le plus, c’est cette fébrilité. On a du mal à se faire respecter contre des équipes dites plus faibles. » Il ajoute : « On a été bons contre Lille, Nice, le PSG. Mais contre les équipes de notre championnat, c’est plus compliqué. »

Sur les critiques des supporters, le coach ne se défile pas : « Je comprends leur déception, leur colère. Les huées sont logiques. On doit juste les accepter. » Toutefois, il assume son refus d’aller s’expliquer en tribune : « Je suis resté dans le vestiaire. Je suis comme ça. Je l’avais déjà demandé en début de saison, ils n’ont pas voulu. » Pour lui, la priorité est claire : « Il faut qu’on garde confiance en ce groupe, qu’on les aide. Les points ne vont pas tomber tout seuls. Il faut les chercher. »

Enfin, sur son avenir personnel : « Je ne m’interroge pas. Je savais depuis le début que ce groupe allait vivre des montagnes russes. Mais c’est avec eux qu’on ira chercher le maintien. Après, on passera à autre chose. » À deux matchs de la fin, l’heure est grave pour le FC Nantes. Kombouaré le martèle : « On n’a pas le choix. Il faut bosser. »

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