Parisfans.fr
·23 February 2025
Doué se livre : la famille, son choix de venir, son déclic au PSG, son style et Luis Enrique
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·23 February 2025
Désiré Doué, 19 ans, était en interview pour Téléfoot, ce dimanche. Il a balayé beaucoup de sujets, ses débuts, les déclics, la famille, le travail et sa relation avec Luis Enrique.
C’est votre première interview télé pas trop stressé ?
Non non tout va bien, je me sens très bien.
Vous avez fait un bon match avec un but et une passe décisive contre Brest ?
Oui, j’ai fait une belle entrée, j’ai bien pu aider l’équipe. On est qualifié pour le prochain tour donc c’est génial.
Et la prochaine étape si on joue le jeu des pronostics ?
Je n’ai jamais été bon en pronostic, mais je sais qu’au Paris Saint-Germain, on aime les grands défis et peu importe l’adversaire, on sera prêt.
Qu’est-ce qu’on ressent quand on arrive jeune dans un grand club comme le PSG ?
Beaucoup de fierté, de l’excitation, parce que depuis petit, j’ai toujours eu les rêves et l’ambition de jouer dans les plus grands clubs du monde. Aujourd’hui, je suis au PSG, l’un des plus grands clubs du monde. Ça a été un choix qui est venu de mon cœur, je ne regrette pas du tout. Il y a le coach, Luis Enrique, l’un des meilleurs entraîneurs du monde, si ce n’est le meilleur. Pour moi, c’était une opportunité à saisir. Je suis un jeune joueur, j’ai besoin de temps de jeu, j’ai besoin de progresser et de jouer, et voir que des joueurs de mon âge un peu plus jeune ou un peu plus vieux puissent jouer au Paris Saint-Germain, ça démontre tout le projet qu’ils veulent mettre en place. Aujourd’hui, ils veulent accentuer sur la jeunesse, c’est ce qui m’a beaucoup plu.
Explique-nous ton professionnalisme à ton âge qui est assez exceptionnel ? (Julien Stephan, son ancien coach à Rennes)
C’est très gentil d’avoir un message de mon ancien coach. Ça fait très plaisir, ça fait longtemps que je ne l’ai pas eu au téléphone ou par message. Donc ça me fait plaisir. Cette éthique de travail, je la tiens de mes parents, il faut toujours travailler dans la vie, ils nous ont inculqué ces valeurs. Pour moi, c’est quelque chose de très important, chaque jour, d’être discipliné, c’est ma passion depuis que je suis tout petit. J’essaye de me donner la meilleure chance pour atteindre mes objectifs et je travaille tous les jours pour.
Vous avez commencé très tôt, mais quel homme êtes-vous en dehors des terrains ?
Je suis quelqu’un de très joyeux qui a profité de la vie. Je passe beaucoup de temps avec ma famille, mon frère, ma petite sœur, mes parents, c’est quelque chose de primordial pour moi.
Votre phrasé, vous êtes à l’aise pour parler ?
Je ne dirais pas que c’est inné, mais j’ai toujours aimé parler, discuter, avec mes amis, ma famille, à l’école aussi, j’étais le genre d’élève qui participait beaucoup, parfois un peu trop. Des fois, on me disait, c’est bon Désiré on t’a assez entendu. Et voilà, je me sens à l’aise même si je ne pense pas que ce soit inné.
Quel est votre style de jeu ?
On m’a souvent dit que j’étais créatif, et que j’apportais beaucoup de danger, avec un bon dribble. Quand tu apportes le danger pour frapper ou délivrer une passe. Comme m’a souvent dit mon père, il faut que tu ailles vite avec ou sans le ballon. Si je décide de dribbler, il faut que ça aille vite.
Est-ce que vous pouvez nous parler de votre relation avec votre frère Guéla ?
Mon frère, c’est comme mon jumeau. On s’est toujours considéré comme des jumeaux depuis qu’on est tout petit. On a cette complicité qui est extraordinaire, beaucoup de gens le remarquent. C’est de l’affection, on se dit beaucoup de choses on se dit tout. Franchement, c’est une aide exceptionnelle au quotidien pour moi.
(Il appelle son frere)
Il faut savoir que depuis tout petit, on fait des 1 contre 1. Des fois, il me bloque parce que c’était un très bon défenseur. C’est aussi grâce à lui que j’ai pu débloquer ma technique. Mon grand frère m’a beaucoup apporté. Si j’ai cette maturité et cette discipline, c’est en grande partie grâce à lui. Je le remercie pour ça.
Comment vous jugez vos 7 premiers mois ?
Moi, je suis très satisfait. Honnêtement. Même si au début, il a fallu un temps d’adaptation parce que tout a changé pour moi, tout a été nouveau et c’était mon premier transfert.
Votre premier but ça a été le déclic ?
Ce match a eu un impact psychologique très important, parce que marquer pour le Paris Saint-Germain, c’était un moment que j’attendais.
S’il y avait un conseil à retenir de Luis Enrique ?
Grandir le terrain. (Rire) C’est ça son expression. Quand je suis arrivé, j’allais souvent trop vers le ballon, et il disait tout le temps grandit le terrain grandit le terrain. Il faut toujours attaquer, mais il y a le contre pressing, les efforts à faire du début à la fin du match et pour lui, c’est quelque chose qui est très important. Pour être honnête avec lui, j’ai appris à aimer faire ses efforts là.
Quand on vous voit, on pense à un autre joueur ?
Je sais qu’il y a beaucoup de comparaison. Bien sûr que je m’inspire de certains joueurs. Mais aujourd’hui, je suis Désiré Doué et j’ai aussi envie d’inscrire mon nom dans l’histoire du football.
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