Droits TV : le dernier choix polémique de DAZN avec ses abonnés | OneFootball

Tandis que l'aventure entre DAZN et la Ligue 1 est sur le point de s'arrêter, la plateforme prend une décision qui ne manque pas de faire polémique avec ses abonnés qui avaient décidé de lui faire confiance.

Le départ anticipé de DAZN du paysage de la Ligue 1 suscite une vive polémique, notamment en raison de sa position rigide vis-à-vis de ses abonnés. Depuis l’annonce, le 2 mai dernier, de la rupture du contrat entre la plateforme britannique et la Ligue de football professionnel (LFP), de nombreux clients expriment leur mécontentement.

Comme l'explique l'Equipe, ceux ayant souscrit un abonnement annuel se sentent lésés, estimant que le service pour lequel ils ont payé – la diffusion de huit matchs de Ligue 1 par journée – n’est plus assuré. Pourtant, DAZN refuse pour l’instant toute résiliation anticipée.

DAZN refuse les résiliations anticipées

Ce refus est d’autant plus mal perçu que l’offre, lancée à 29,99 euros par mois avec engagement de 12 mois avant d’être abaissée à 19,99 euros, reposait sur la promesse d’un accès continu à la Ligue 1 jusqu’au moins juin 2026. Cette promesse s’est effondrée avec la rupture prématurée du contrat de diffusion. Officiellement, cette décision aurait été permise par une clause de sortie liée au seuil non atteint de 1,5 million d’abonnés. Mais pour les clients engagés, l’argument ne tient pas : ils ont payé pour un service aujourd’hui tronqué.

Interrogée par L’Équipe, DAZN invoque des négociations toujours en cours avec LFP Media autour d’un éventuel nouveau projet de chaîne dédiée à la Ligue 1. En attendant, la plateforme demande aux abonnés de patienter, les renvoyant vers une programmation alternative bien éloignée du prestige du Championnat de France : matchs de barrage de L1 co-diffusés par beIN Sports, basketball Betclic Élite, combats de kick-boxing ou Coupe du monde des clubs.

Un choix qui s’avère désastreux en termes d’image. DAZN donnant l’impression d’un désengagement partiel camouflé sous des discours flous, tout en conservant les revenus d’abonnements annuels désormais privés de leur principal intérêt.

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