Entretien. Patrick Olive (Saumur OFC) : "On n'a pas envie de passer pour des guignols face à Bordeaux" | OneFootball

L'entraineur de Saumur OFC (13e), Patrick Olive, était l'invité du Talk ce lundi sur WebGirondins. Il nous présente la forme de son équipe et explique comment il aborde ce déplacement au Matmut Atlantique pour affronter les Girondins de Bordeaux ce samedi pour la 21e journée de National 2. Entretien à lire et à écouter.

Le podcast de cet entretien complet est disponible en bas de page ou sur la chaine YouTube de WebGirondins. Bonne écoute et bonne lecture.

Patrick Olive a pris en main l'équipe de Saumur depuis l'été 2024. Son équipe est 13e, et non relégable avec un match de retard à jouer le 26 mars au Poiré sur Vie.

WebGirondins : Comment allez-vous après cette lourde défaite face aux Herbiers 6 buts à 0 ?

Patrick Olive : On est obligé de s'y remettre pour préparer la semaine et aller chercher le maintien. C'est vrai que ce n'était pas très agréable malgré un bon résultat mercredi contre La Roche (victoire 1 à 0). Prendre 6 à 0, je n'ai pas souvenir que cela m’est arrivé comme joueur au comme coach. C'est difficile à encaisser. On a été absent physiquement et mentalement.

Comment abordez-vous ce déplacement à Bordeaux pour jouer contre les Girondins ?

On va essayer de retrouver du jus et se remettre en forme physiquement. Le contexte du Matmut, le fait de jouer devant beaucoup de supporters, on n'aura pas envie de passer pour des guignols une deuxième fois. On connait la tâche qui nous attend. Cela ne sera pas simple.

"On est prêt à jouer le maintien jusqu'à la dernière minute du dernier match"

Quel est l'état physique et mental de votre équipe, et comment avez-vous cassé la mauvaise dynamique de résultat ?

Oui, nous n'avions pas gagné depuis longtemps, mais cela ne s'est joué à rien du tout sur certaines rencontres qui étaient très serrées. C'était une période compliquée mentalement, mais les joueurs savaient que cette saison le serait pour assurer notre maintien. Il y a eu une prise de conscience collective, de la solidarité et beaucoup d'efforts faits. On est prêt à jouer le maintien jusqu'à la dernière minute du dernier match. Le groupe est prêt à ça. On n'est pas affecté mentalement, car c'est notre lot.

Bordeaux est sur une série négative avec deux défaites consécutive, est-ce le bon moment pour les affronter ?

On a noté des choses à travailler sur le plan défensif et offensif pour gêner les Girondins. Je ne vais pas vous les donner (sourire). Je ne crois pas que ce soit le bon moment pour nous. Ils nous recevoinent dans leur stade, devant leur public, et vont avoir envie de rouler sur une équipe qui joue le maintien comme nous. J'aurais préféré qu'ils soient dans un excès de confiance et nous prennent à la légère. De notre côté, on doit effacer la claque prise face aux Herbiers et prendre des points.

Quelle est la meilleure équipe que vous avez affrontée cette saison ?

Je mets le match face aux Herbiers de côté, car nous n'étions pas nous même. Ils sont était très bons. Saint-Malo m'a paru plus complet entre les lignes avec un jeu collectif huilé, de la puissance physique. Ils m’ont paru les plus solides. On a joué Bordeaux alors qui n'était pas encore rodé au match aller. (Bordeaux l'avait emporté 2 buts à 1 avec un doublé de Carroll).

Vous êtes une équipe qui frappe beaucoup au but.

Je suis d'accord avec vous, mais j'aimerais qu'on le fasse encore plus, qu'on déclenche plus vite le tir lorsqu'on rentre dans la surface. On a des joueurs créatifs qui se créaient beaucoup de situations.

"Je sais m'adapter au contexte et au club dans lequel je suis"

Quel style d'entraineur êtes-vous ?

Je sais m'adapter au contexte et au club dans lequel je suis. Je connais bien les départements et régions autour de Saumur. Je viens de Martigues, mais je suis dans la région depuis 2012. Je suis passé par Le Mans et Bressuire. Je m'adapte aussi aux joueurs à ma disposition pour tirer le meilleur parti de mon groupe. J'espère avoir une continuité à Saumur, car il y a des choses à faire chez les jeunes, et il y a beaucoup à faire au niveau des installations. Je suis aussi installé familialement ici.

Joueur sur une bonne pelouse au Matmut, est-ce un avantage pour votre style de jeu ?

Oui, car, sur les terrains gras, nous avons été en difficulté. J'ai une équipe qui combine avec du mouvement et du jeu au sol, même si, en National 2 il faut parfois savoir aller au combat.

Le soleil de Martigues ne vous manque pas trop ?

Un petit peu oui (rire).

Pourquoi votre coaching est si tardif vers la 70-75e ?

On a beaucoup de jeunes joueurs qui découvre le championnat National 2 dans notre équipe. Donc je ne veux pas déséquilibrer mon équipe lorsqu’elle est en place, donc parfois je tarde. Je ne veux pas mettre le 11, et les joueurs qui entrent en difficulté.

N.P et l'équipe du Talk

Le podcast de l'entretien :

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