La parole aux supporters après LOSC – OM : « C’est notre guerrier, il faut prolonger Benjamin André » | OneFootball

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Le Petit Lillois

·7 May 2025

La parole aux supporters après LOSC – OM : « C’est notre guerrier, il faut prolonger Benjamin André »

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Dans cette rubrique, Le Petit Lillois donne la parole aux supporters du LOSC à l’issue de chacune de ses rencontres. Ces derniers étaient mitigés suite au nul (1-1) engrangé lors de la réception de l’OM dimanche.

Malgré le pari de la continuité et la troisième apparition consécutive de l’association Chuba Akpom – Jonathan David, soit un dispositif plutôt offensif, le LOSC n’affichait pas un visage conquérant sur le pré. Les Dogues étaient néanmoins solides défensivement, capables de répondre à l’intensité olympienne. Les deux équipes avaient finalement fait le choix de ne pas se livrer outre-mesure, limitant les prises de risque. La donne changeait au retour des vestiaires et l’Olympique de Marseille frappait le premier par l’intermédiaire d’Amine Gouiri (57′). Matias Fernandez-Pardo (74′) lui répondait vingt minutes plus tard, alors que le pressing lillois avait enfin porté ses fruits et provoquait une erreur de Geronimo Rulli.


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C’est ainsi, suite à ce scénario, que les deux équipes se quittaient dos à dos (1-1), comme elles l’avaient fait lors de leurs deux premières confrontations cette saison. Ce n’est pas pour autant qu’il a conquis les supporters lillois. C’est une habitude : Le Petit Lillois donne la parole à ces derniers à l’issue de chaque rencontre du LOSC. Cette fois-ci, ce sont Noah, Luc et Lilian qui ont accepté, quelques jours plus tard, de replonger dans cette opposition récemment disputée.

Une question de ressenti

De la frustration et de la satisfaction, ce résultat nul face à l’Olympique de Marseille a divisé nos trois interrogés. Lilian, pour commencer, devait évacuer : « Je trouve que c’était un match assez triste, lâchait-il avec une pointe d’agacement. On n’a pas prouvé que l’on était en mesure d’aller chercher la deuxième et qu’on l’a méritée. Ce n’est pas forcément quelque chose de mauvais, on pouvait s’en douter au vu de la saison ultra longue qu’on vit, mais c’est bête de perdre le fait que l’on avait notre destin en main. Là, on est dépendant des autres et ça sent pas forcément très bon », craignait-il.

« Justement, j’ai l’impression que ça, les joueurs ne s’en rendaient pas compte sur le terrain, poursuivait Noah. Je ne comprends pas pourquoi ils n’ont pas plus tenté, plus poussé, il y avait tellement quelque chose de grand à faire », enrageait encore ce dernier quand Luc, le plus âgé de nos trois interlocuteurs, préférait voir le positif : « Quand on est incapable de gagner, il faut savoir ne pas perdre. Dix points pris sur les quatre derniers matchs (trois victoires, un nul), franchement, on est pas mal. J’ai eu l’impression que l’enjeu avait pris le pas sur le jeu, ce qui peut être tout à fait compréhensible. L’OM pouvait se satisfaire du point du nul quand le LOSC ne voulait surtout pas perdre, d’où cette physionomie un peu particulière. Les deux équipes ont, dans un sens, limité la casse. Personnellement, je suis soulagé de voir que l’on ne soit pas lâché. On peut encore tout espérer », analysait-il pour conclure sur cette thématique.

Capitaine adoré

Au four et au moulin, Benjamin André a une nouvelle fois répondu présent lors d’un choc. L’OM l’a appris à ses dépens, tandis qu’il recevait les éloges de ceux qui l’entourent au quotidien. Bruno Genesio le décrivait, par exemple, comme « un leader d’engagement » au coup de sifflet final. Ses mots s’additionnaient à ceux de Matias Fernandez-Pardo et Aïssa Mandi.

Un terme est revenu dans la bouche de nos trois interrogés. Il s’agit du terme « prolongation » qu’ont entonné tour à tour nos trois interrogés. Ces derniers ont tous été bluffés par sa performance du week-end : « Quand tu vois encore ce qu’il est capable de faire à son âge, sincèrement… Tu te demandes comment il n’a jamais pu être appelé par Didier Deschamps en équipe de France. Je trouve ça incompréhensible, confiait ainsi Noah, comme une sorte de regret. En tout cas, nous on l’adore. Et puis, en plus d’être fondamental pour l’équipe, il représente vraiment les valeurs du club », poursuivait-il.

« C’est notre taulier, notre guerrier et je trouve qu’on ne le remercie pas assez »

Lilian souligne quant à lui son leadership : « Ce que je trouve beau avec lui, c’est qu’il se retrouve parfois entouré de très jeunes joueurs et il montre toujours l’exemple, expliquait-il. Il donne aussi des conseils. On le voit très bien demander à Matias (Fernandez-Pardo) de presser sur le but de l’égalisation. Son apport est incontestable et ça, à tous les niveaux », lâchait-il. Luc prenait soudainement la main. « Si on en avait onze comme lui, on bataillerait chaque saison pour la première place. J’avais peur qu’il finisse par décliner avec l’âge, mais sa saison est encore une fois exceptionnelle. Il est partout, tout le temps et il faut reconnaître lorsqu’on se trompe, reconnaissait-il bien volontiers.

Il faudrait juste qu’il soit un peu plus sage, notamment en ce qui concerne ses rapports avec les arbitres. Il sera suspendu pour le déplacement à Brest et on risque de sentir la différence. J’ai limite peur en son absence », ajoutait-il. « J’espère vraiment qu’il restera à Lille cet été. C’est notre taulier, notre guerrier. On ne le remercie peut-être pas assez. Il faut le prolonger même », concluait Noah, désireux de rajouter un petit mot à ces dernières confidences.

Jamais 2 sans 3

Lilian rappelait d’ailleurs quelques instants plus tard, désireux d’évoquer un autre sujet qui avait très brièvement été mentionné : le LOSC a résisté par trois fois à l’Olympique de Marseille cette saison. Et ça, « c’est une performance » à ses yeux.

« C’est toujours niais de dire ça, mais si on regarde les dépenses réalisées, les salaires donnés, rien que le fait qu’ils puissent partir en Italie pour plusieurs millions d’euros en fin de saison, pour le prix de Tiago Morais quoi (rire), ça montre un certain écart. Et puis, il y a quinze matchs de plus dans les pattes pour l’une des deux équipes. Honnêtement, cela ne s’est pas vu tant que ça. Si j’étais Marseillais, je serais dépité de voir que mon équipe n’a pas été capable de faire mieux que ce qu’elle a montré là, et sur les deux autres matchs. En tout cas, je suis très satisfait de voir que nos Dogues luttent jusqu’au bout. Il n’y a peut-être plus beaucoup de fraîcheur, mais l’envie est là. Le pressing le prouve », concluait-il ainsi, raccrochant dans la foulée car il « était en retard pour un five avec des potes ». Et oui, le football n’attend pas.

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