Laurent Brun : « Je comprends que le public soit étonné. On critique les joueurs, alors on peut critiquer l’arbitrage aussi… Il y a une incidence » | OneFootball

« En tout cas, ça a une incidence, et ça a été le cas contre Locminé aussi, il n’y avait pas faute de Cédric Yambéré… Ce n’est pas du chauvinisme, j’essaie d’être objectif. Il y a un contact indéniable, mais j’ai plus l’impression que c’est l’attaquant qui vient buter… Mais ça va très vite, et les Girondins ont concédé beaucoup de pénaltys. Ce n’est pas la faute des arbitres, mais c’est sifflé, très, très vite. Il y a aussi un match où le goal adverse vient percuter un bordelais… Je comprends que le public soit étonné. Au-delà de l’amour pour le club, du chauvinisme, il y a une incidence ».

« Après, il faut aussi dire que les Girondins doivent faire le maximum avant pour se mettre à l’abri. Et cette situation de jeu défensive ne doit pas arriver. Il y a eu un problème de communication, de trajectoire de balle. C’est du cafouillis total, et ce n’est pas la première fois. Ça ne doit pas arriver. On doit avoir la tête froide. Soufiane Bahassa a apporté beaucoup et a quasiment été le meilleur joueur du match. Cela veut dire qu’il y a eu de la ressource. Mais on doit maitriser ces fins de matches, que ce soit défensivement ou offensivement, pour ne pas donner de matière à l’adversaire de pouvoir briller ou à l’arbitre de pouvoir siffler. Après, critiquer l’arbitrage, je ne le fais pas, mais on critique les joueurs, alors on peut critiquer l’arbitrage aussi… Ce n’est pas la chasse aux sorcières, ce n’est pas de l’acharnement, mais ça siffle vite, et il n’y a pas la VAR, donc il faut bien prendre une décision instantanément. Ça a l’air d’avoir une incidence, mais si on avait fait le travail avant, on n’en serait pas arrivé là ».

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