Le RC Lens devra « être au meilleur de sa forme » face au Havre selon Mathew Ryan, qui s’essaie déjà au français | OneFootball

Rare Lensois à ne pas sombrer lors de la défaite à Nantes, Mathew Ryan s’est présenté devant la presse avant la réception du Havre, samedi (19 heures) à l’occasion de la 24e journée de Ligue 1. L’occasion pour lui de prononcer ses tous premiers mots dans la langue de Molière.

Une adaptation rapide

« J’essaie de parler français, je prends des leçons depuis quelques semaines. Le fait d’avoir déjà appris l’italien et l’espagnol m’aide pour apprendre plus rapidement le français. Je prends beaucoup de temps avec mon professeur, parce que c’est très important pour moi de pouvoir communiquer avec le reste de l’équipe. Pour l’instant, je peux écouter le français, le parler, il est plus difficile pour moi de le lire. Je me souviens qu’en Belgique j’avais un coéquipier espagnol, qui était jaloux de ne pas tout comprendre. A chaque fois que j’ai voyagé, je me suis intéressé à la langue du pays. Quand je suis arrivé en Espagne, j’ai vraiment fait l’effort de parler la langue, c’est important en tant que joueur et de personne. Ma copine prend aussi des cours, cela permet de s’intégrer plus rapidement, de s’imprégner de la culture du pays. »

Sa connaissance de la Ligue 1

« La Ligue 1 est un championnat difficile, sans doute l’un des cinq meilleurs championnats en Europe et dans le monde. La Premier League, la Liga et la Bundesliga sont sans doute au-dessus, mais c’est meilleur qu’en Belgique, où j’ai déjà évolué. Depuis que je suis arrivé, j’ai été impressionné par la compétitivité du championnat. Je suis très heureux de prendre part à ce championnat et je vais donner le meilleur de moi-même pour y participer activement. »

Le Havre pour se relancer

« On imagine que ce sera un match très difficile. A l’aller, je venais d’arriver, et ça confirmait ce que j’attends de ce championnat. On s’attend à faire face à un pressing haut de l’adversaire. Il faudra être au meilleur de notre forme, imposer notre jeu, notre rythme pour espérer remporter ce match. »

Edward Still sous le charme

« Le travail qu’on avait fait avant son arrivée, pour être sûr du joueur et de la personne, nous amenait à avoir des certitudes. Que ce soit son passage en Belgique, où on a pu discuter avec de nombreuses personnes qui étaient positives à son sujet. Il en a été de même au sujet de Brighton et Arsenal. On avait aussi des certitudes sur le joueur. Il y a toujours des questions par rapport aux six derniers mois en Italie, où il a moins joué. On se base sur les échanges avec le joueur, son ressenti, notamment physiquement. Son expérience l’aide grandement pour que l’adaptation soit la plus rapide possible. »

Crédits photo : Hugo Pfeiffer/Icon Sport