Ligue 1 : Plusieurs clubs relégués administrativement ? - ASSE | OneFootball

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·1 May 2025

Ligue 1 : Plusieurs clubs relégués administrativement ? - ASSE

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Malgré les ambitions affichées par LFP Média, une annonce de la DNCG vient bouleverser les perspectives financières des clubs français. L’instance de contrôle a exigé que les droits télé ne soient pas inscrits dans les budgets 2025-2026, une décision inédite qui provoque de vives inquiétudes dans les directions financières de Ligue 1 et Ligue 2. Romain Molina fait le point sur ce vent de panique dans sa dernière vidéo.

Depuis des mois, les négociations autour des droits TV sont dans l’impasse. DAZN, Canal+, projet de chaîne 100% Ligue 1… les options sont nombreuses mais les garanties manquent. L’arrivée de Nicolas de Tavernost à la tête de LFP Média a permis d’amorcer un nouveau dialogue, sans pour autant offrir de perspectives claires. Dans ce climat d’incertitude, les clubs construisent leurs projets avec prudence.


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Cette prudence devient une obligation. Selon L’Équipe, Jean-Marc Mickeler, président de la DNCG, a demandé aux clubs de ne pas comptabiliser un centime de droits TV dans leurs prévisions budgétaires. Une consigne stricte qui reflète la volonté de mettre fin aux anticipations trop optimistes, voire irréalistes.

La Ligue 1 sous haute-surveillance !

La DNCG alerte également sur des failles structurelles : pertes chroniques, masse salariale difficile à réduire, ventes de joueurs incertaines, dépendance aux aides publiques. Même avec une hausse des droits TV, la situation resterait fragile. Un signal fort envoyé à l’ensemble des clubs, et un tournant qui pourrait profondément modifier les ambitions du prochain mercato…

Dans une vidéo explosive, Romain Molina dépeint un football français au bord du gouffre. Selon lui, les nouvelles règles imposées par la DNCG pourraient provoquer une vague de dépôts de bilan dès cet été.

Alors que les clubs professionnels s’apprêtent à passer devant la DNCG, une nouvelle directive venue d’en haut a fait l’effet d’une bombe : zéro euro de droits TV dans les prévisions budgétaires, et fin des promesses de vente fictives. Pour le journaliste d’investigation Romain Molina, c’est un séisme.

Molina : "Bienvenue dans les sables mouvants du foot français"

Dans sa dernière vidéo, Molina ne mâche pas ses mots : « Le feuilleton des sables mouvants du football français continue. Et cette fois, on est en plein dedans. »

Il décrit un système arrivé à bout de souffle, maintenu artificiellement par des projections irréalistes. « Les clubs ont vécu au-dessus de leurs moyens, en promettant des ventes imaginaires. Textor, Lopez, tout le monde disait : ‘On va vendre pour 150 millions’. Sauf que ça n'existait que dans leurs têtes. »

Avec cette nouvelle règle, impossible de tricher : « Tu mets zéro en droits TV. Tu mets zéro dans les ventes que t’as pas encore faites. Voilà. Et maintenant, tu passes devant la DNCG. Bonne chance ! »

Ligue 1, Ligue 2 : "C’est la panique absolue"

La réaction dans les clubs ? Un vent de panique généralisé, selon Molina. « Le téléphone a chauffé. ‘T’as vu ce que veut Mickeler ?!’ C’est la panique totale à la Ligue, à la DNCG, chez les présidents… tout le monde flippe. »

Et pour cause : les exigences sont intenables pour la majorité des clubs. « À Reims, par exemple, ils perdaient 36,9 millions avant les ventes. T’ajoutes 20 millions de droits TV qu’ils ne peuvent plus inscrire… Ils doivent mettre 57 millions de côté. Mais où tu veux qu’ils trouvent ça ? »

Même constat pour Montpellier, Nantes ou Amiens. « Montpellier, c’est 61 millions. Nantes, 50. Amiens, 20 briques. Guingamp, Pau, Bastia, tout le monde est dans la même galère. »

"Mickeler, c’est lui qui a laissé faire"

Molina dénonce aussi le double discours de Jean-Marc Mickeler, président de la DNCG, aujourd’hui intraitable… après des années de laxisme. « C’est le même monsieur qui nous disait, il y a deux ans, que le football français était tiré d’affaire. Que tout allait bien. Qu’il n’y avait aucun souci. » Il poursuit : « Ce monsieur-là, qui aujourd’hui veut faire le gendarme, c’est aussi celui qui trouvait MediaPro fantastique, qui disait que tout était sous contrôle. »

Et de rappeler les multiples scandales ignorés par l’instance : « La DNCG n’a rien vu sur les faux documents de Nancy, Dunkerque, Valenciennes… Elle n’a rien dit non plus sur les montages bidon entre Nancy et Ostende. Sochaux ? Zéro problème jusqu’à ce que le club s’écroule. Bordeaux ? Même chose. »

"40% des clubs ne passeront pas la DNCG"

Les conséquences pourraient être désastreuses. « Si la DNCG applique vraiment ce qu’elle annonce, il y a 30 à 40 % des clubs pros qui ne passent pas. Lyon ne passe pas. Martigues ne passe pas. Rodez, Pau, Annecy ? Comment ils font pour mettre plusieurs millions sur un compte ? »

Molina anticipe une crise d’ampleur : « On va se retrouver avec un foot français réduit aux milliardaires. Bienvenue dans la Nasser 1. PSG, Monaco, peut-être Créteil avec Xavier Niel. Et tous les autres ? Dehors. »

Il conclut, amer : « C’est tout un système qui se casse la gueule. Et maintenant, ceux qui ont soutenu Mickeler ne veulent plus de lui. Trop tard. Fallait y penser avant. »

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