Le Journal du Real
·13 May 2025
Mission redressement pour Ancelotti : le Real Madrid comme boussole de la Seleção

Le Journal du Real
·13 May 2025
Un an. C’est le temps imparti à Carlo Ancelotti pour remettre le Brésil sur le devant de la scène et préparer l’équipe pour la Coupe du Monde 2026, aux États-Unis, au Canada et au Mexique. Une mission compliquée, au regard des échecs de ses prédécesseurs.
Le principal défi réside dans l’instabilité chronique qui frappe la sélection. Carlo Ancelotti deviendra ainsi le quatrième entraîneur en quelques années. Après Tite, en poste durant six ans, le Brésil a enchaîné avec Ramon Menezes, Fernando Diniz et Dorival Júnior entre 2023 et 2025. La première liste d’Ancelotti, à dévoiler le 26 mai, sera scrutée de près.
Les premiers choix de Carlo Ancelotti à la tête de la Seleção seront scrutés de près. Et sans surprise, le Real Madrid pourrait bien servir de boussole au technicien italien, qui s’appuiera sans doute sur les joueurs qu’il connaît le mieux. Casemiro, ancien pilier de son Real Madrid, a déjà été contacté pour effectuer son retour en sélection, selon AS. L’Italien mise sur son expérience, son leadership et son sens du sacrifice pour remettre de l’ordre dans un vestiaire en perte de repères.
Derrière ce rappel, c’est tout un esprit « madridista » qu’Ancelotti pourrait insuffler au Brésil. Il connaît intimement Vinicius, Rodrygo, Éder Militão, et a vu éclore Endrick. Cette proximité est un avantage considérable, surtout pour un sélectionneur qui aura peu de temps pour construire une équipe solide avant la Coupe du Monde 2026.
Le cas Neymar, lui, reste plus complexe. Blessé depuis octobre 2023, le meneur brésilien n’a quasiment pas joué, ni avec Al Hilal ni avec Santos. Pourtant, son retour est envisagé : non seulement pour son talent, mais surtout pour le rôle de leader qu’il était censé incarner. Problème : personne n’a réellement pris le relais. Ni Rodrygo, ni Vinicius – pourtant présenté comme son successeur naturel, n’ont su s’imposer comme le visage fort de cette génération.
Avec une dernière victoire mondiale qui remonte à 2002, et une série de désillusions marquantes (notamment le 1-7 contre l’Allemagne en 2014), le Brésil doit rebâtir. Ancelotti, fort de son aura européenne et de ses connexions avec ses anciens et actuels joueurs du Real, a une carte à jouer. Peut-être celle de mélanger l’expérience de Casemiro, le potentiel de Vinicius, et l’audace d’Endrick, pour bâtir un nouveau cycle.
Réponse le 26 mai, avec une première liste qui s’annonce pleine de messages.
Louis Lemarechal