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·17 March 2025

Montpellier – ASSE arrêté : quelle sanction pour le MHSC et ses supporters ?

Dernier de Ligue 2, le Montpellier HSC s’apprêtait à connaître la défaite de trop dimanche après-midi lors de la 26e journée de Ligue 1. Déjà sur une série de six défaites, le club héraultais était mené 2-0 par l’avant-dernier du championnat, l’AS Saint-Étienne, avant des incidents en tribunes ayant entraîné sept blessés légers, deux interpellations par la police et l’interruption définitive de la rencontre. Avec déjà six points de retard sur le barragiste (Le Havre), le MHSC encourent des sanctions qui risquent de plomber une course au maintien déjà compromise.

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Quatre options

En cette semaine de trêve internationale, la date de la prochaine réunion de la Commission de discipline de la Ligue de Football Professionnel (LFP) n’est pas encore fixée, elle devrait avoir lieu a priori mercredi. Selon les règlements quatre issues pour le match sont possible :

– match à rejouer en intégralité (ce qu’on imagine mal être accepté par l’AS Saint-Étienne) – reprise du match à partir du moment de l’interruption (63e minute) et à huis-clos, scénario le plus probable selon RMC Sport – score au moment de l’interruption entériné (0-2) – victoire sur tapis vert de l’ASSE (0-3)

Pas de point de pénalité ?

En 2023, un incident avait perturbé une rencontre de Ligue 1 au stade de la Mosson, un pétard lancé de la tribune avait touché Mory Diaw, alors gardien de Clermont, qui avait dû être évacué sur civière. Montpellier menait alors 4-2 à la 92e minute et la rencontre avait été déclarée à rejouer en intégralité et à huis-clos (score final 1-1). Le MHSC avait donc perdu dans cette affaire non pas deux points mais trois, un point de pénalité ayant été infligé par la Commission de discipline. Cela pourrait ne pas être le cas cette fois, car aucun acteur du jeu (joueur, arbitre ou entraîneur) n’a été touché.

En revanche, une amende conséquente et plusieurs matchs à huis-clos, partiel voire total, semblent difficilement évitables.

La Butte Paillade dans le viseur des autorités

Au micro d’Ici Hérault (ex-France Bleu) ce lundi matin, le préfet de l’Hérault, Xavier Lauch, n’a pas écarté une dissolution de la Butte Paillade, groupe de supporters impliqué dans le jet de fumigènes et le début d’incendie en tribune : « On avait hier soir un groupe de 2.000 supporters très échauffés. Ce n’était pas l’action isolée de quelques individus. (La dissolution) est une mesure de dernier recours, j’ai des instructions du ministre de l’Intérieur et de la ministre des Sports. Mais moi, je ne l’écarte pas, s’il faut en arriver là, on peut en arriver là. »

Début mars le ministère de l’Intérieur signifiait déjà son intention de dissoudre plusieurs groupes de supporters à Strasbourg (Offenders) à Saint-Étienne (Magic Fans et Green Angels), au Paris FC (Légion X) et à Nantes (Brigade Loire).