Evect
·7 February 2025
Mouton : "À vouloir parfois trop en faire, on n'est plus en place"
![Article image:Mouton : "À vouloir parfois trop en faire, on n'est plus en place"](https://image-service.onefootball.com/transform?w=280&h=210&dpr=2&image=https%3A%2F%2Fwww.envertetcontretous.fr%2Fimages%2Fcontent%2Fphotos%2F2025%2F02%2F1738855819-301.jpg)
Evect
·7 February 2025
Titulaire à douze reprises lors des 13 derniers matchs de l’ASSE, Louis Mouton a su jouer sa carte personnelle pour s’imposer comme une valeur sure de l’effectif d’Eirik Horneland. En conférence de presse avant le match face à Rennes, le milieu de terrain est revenu sur les attentes de son nouveau coach et sur son rôle chez les Verts.
Louis Mouton : "Je me sens bien, tout rentre dans l’ordre doucement après une semaine dans le dur à cause de la maladie. Le coach et le staff ont fait attention à moi, il y a eu un juste milieu entre le travail et le repos.
Contre Lille j’ai une énorme occasion que je ne concrétise pas (ndlr, à 0-1 en première période), je dois me la sortir de la tête mais ne pas l’oublier non plus. C’est un peu embêtant de ne pas avoir conclu, si je peux gommer cela dès ce week-end face à Rennes, c’est préférable. Le coach attend de ses milieux de terrain qu’ils soient décisifs, dans ce nouveau style de jeu nous avons des situations et nous sommes plus souvent dans la surface adverse, on doit se montrer davantage. Depuis que le coach est arrivé, aucun milieu de terrain n’a marqué. Le coach avait prévenu qu’il allait falloir du temps pour s’adapter à ce nouveau système de jeu et que cela allait être éprouvant physiquement au début. Je ne pense pas que la maladresse devant le but soit liée à un manque de lucidité après les nombreux efforts car on a suffisamment le ballon pour conserver de l’énergie au moment d’attaquer.
Dans le contenu nous sommes mieux et nous embêtons pas mal d’équipes mais on doit mieux gérer nos matchs. Disons que nos temps faibles sont vraiment trop faibles, on ne parvient pas à maintenir un score là où les équipes adverses savent limiter la casse. On a du mal à rester solides, il faut qu’on accélère pour marquer sur nos temps forts et ne pas s’effondrer dans nos temps faibles.
Les adversaires s’adaptent à notre jeu, on a bien compris maintenant qu’ils cherchent à nous attirer d’un côté pour attaquer de l’autre et nous contrer. On presse haut et beaucoup donc si un ou deux joueurs se loupent, il y a des espaces à l’opposé. Si on n'arrive pas à récupérer le ballon dans ces moments-là, on doit évoluer en bloc. À vouloir parfois trop en faire, on n’est plus en place. Mon rôle avec Benjamin (Bouchouari) c’est de serrer au maximum les latéraux adverses et leur faire perdre le ballon. Il faut que l’on travaille encore tous ces points.
Au milieu notre rôle s’est diversifié avec l’arrivée du coach Horneland. Il a des attentes un peu partout sur le terrain, dans la conservation du ballon, dans le pressing. Je dois combler les trous si on perd le ballon, le coach apporte ses idées et tout le monde travaille dur. À terme c’est un schéma de jeu qui peut plaire à tous avec une identité définie : imposer notre style aux autres, tout donner, et faire en sorte que ce soit une difficulté de jouer contre l’ASSE. J’aimais aussi l’approche du coach Dall’Oglio, disons que le fait de changer apporte toujours une certaine fraicheur, c’est bénéfique pour le groupe, on entretient la flamme de l’énergie liée à l’arrivée du nouvel entraineur.On a réussi à embêter Lille, une équipe européenne sur 60 minutes, Paris un gros quart d’heure mais ces clubs ont des individualités tellement au-dessus qu’ils font la différence. Contre des équipes de notre championnat, c’est davantage une confrontation collective, c’est un match entre une équipe et une autre équipe, on craint moins l’exploit individuel des tops joueurs des gros clubs, notamment ce qu’avait fait Dembélé avec le PSG contre nous."
Live