Mouton : "Le carton rouge ? Je trouve ça très sévère" | OneFootball

Après être passé au micro du diffuseur, Louis Mouton s'est présenté devant les journalistes en zone mixte. Comme à la télé, il s'estime fautif sur son occasion mais évoque également le carton rouge de Batubinsika qu'il juge très sévère.

Louis Mouton : "Des regrets ? J’en ai beaucoup personnellement. Le tournant du match est sur mon action, si je la mets au fond et si je ne cherche pas le geste parfait, ce n’est pas le même match. Ce n’est pas la première fois, déjà face à Reims j’en ai une grosse que je manque, il faut que je sois plus instinctif devant le but. On n’est pas loin mais à 10 contre 11 c’est dur. Le carton rouge, je ne vais pas revenir dessus, mais je trouve ça très sévère. Si l’arbitre il estime qu’il le touche je comprends, mais je n’en ai pas la sensation, je trouve que le Lillois se laisse tomber plus que Batubinsika le fauche.Sur mon occasion ? Au début j’hésite, je voulais la prendre pied droit en l’amenant dans le but avec moi et au final je change d’avis, je freine ma course et je la prends pied gauche après le rebond ce qui est beaucoup plus difficile. Ça m’étais déjà arrivé face à Reims avec une occasion à zéro à zéro que je ne marque pas et après on prend un but. Derrière on était bien revenus mais il va falloir que je travaille ça avec des gestes plus instinctifs.

Je pense vraiment que le score est sévère, à 11 contre 11, on a fait plus que leur tenir tête, on les a embêtés. Malheureusement, c’est souvent qu’on fait une mi-temps de bien et l’autre moins bien, si on arrive à jouer notre jeu sur 90 minutes, on prendra plus de points, c’est ce que nous dit le coach. Il faudra travailler pour mieux faire.Un problème physiquement ? Je ne sais pas, toute l’équipe était bien, l’entrée de Sahraoui côté lillois fait mal, il joue dans les petits espaces, il nous a fait mal. Je pense qu’on aurait pu limiter la casse, ne pas en prendre quatre et espérer un contre sur la fin de match pour revenir. Il faudra tenir tête à d’autres équipes et avancer parce que là on n’avance pas. C’est le mot d’ordre."