OM : la sortie fracassante de l'avocat de Benatia après la décision de la FFF | OneFootball

L'avocat de Medhi Benatia, Mathias Chichportich, a réagi à la lourde sanction de son client.

Ce jeudi, la commission de discipline de la FFF a décidé de suspendre pour trois mois Medhi Benatia après les événements survenus lors du seizième de finale de Coupe de France entre l'Olympique de Marseille et Lille. Si l'OM a déjà annoncé son intention de faire appel, l'avocat du Marocain a fait part de son choc sur les ondes de Rothen s'enflamme : "Il y a de la colère, de la stupéfaction, un immense sentiment d'injustice et d'acharnement. Cette décision est indigne parce qu'elle incohérente et disproportionnée. En quinze ans de métier, je n'ai jamais vu une décision qui soit à ce point déséquilibrée et disproportionnée. C'est incompréhensible. Je ne sais même pas comment la décision sera motivée. On a assisté à une audition expéditive durant laquelle les uns et les autres ont parlé de manière extrêmement brève avec l'impression, quoi qu'on dise, il y avait déjà une orientation."

L'avocat de Benatia sort la sulfateuse !

Il a ensuite poursuivi : "L'arbitre a dit qu'il s'était senti menacé par Benatia ? Oui, il l'a dit. Je dois dire que j'ai assez peu compris qu'on donne autant de place à son ressenti alors qu'on a des images qui sont des preuves formelles. Le doigt de Benatia est pointé vers la surface de réparation. Ce n'est pas un doigt menaçant ou accusateur. Il a voulu apaiser la situation tout au long de la rencontre. (...) C'est profondément choquant et incompréhensible. Le quatrième arbitre ? Manifestement il se sent menacé par les uns et pas par les autres...Le sursis a-t-il pu compter dans sa suspension de trois mois ? Ce qui est certain, c'est que la révocation du sursis ne peut être entraîné pour des faits qui ne sont pas de la même nature. Le club et son directeur du football ont décidé de faire appel de cette décision. C'est un principe essentiel qui est en cause. On est sur les grands principes, sur ce que doit être la justice disciplinaire. Je ne vais pas porter plainte contre la Fédé mais j'exercerai toutes les voies de recours possibles. Jusque devant le tribunal administratif si nécessaire" a-t-il annoncé.

Une chose est sûre, le feuilleton est loin d'être terminé. Pour rappel, Olivier Létang, de son côté, n'a écopé que d'une suspension d'un mois. Une décision qui fera évidemment grand bruit.

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