« Pourquoi devrait-on s’arrêter ici ? », Thomas Meunier (LOSC) fait son retour à Dortmund « avec le couteau entre les dents » | OneFootball

Ancien de la maison, Thomas Meunier retrouve le Borussia Dortmund ce mardi dans le cadre des huitièmes de finale de Ligue des Champions. Le Belge est avide de succès et ne compte pas voir le LOSC s’arrêter « si tôt » sur la scène européenne.

Membre expérimenté du vestiaire, Thomas Meunier (33 ans) est passé par le Borussia Dortmund (2020-24) avant de poser sa valise chez les Dogues. Il a jugé, dans un entretien accordé à L’Equipe, que ces deux formations, adversaires ce mardi (21h), se ressemblent plus qu’il n’y paraît : « Dans la philosophie et les résultats, oui (il y a des similarités, ndlr). Dortmund peut finir en Ligue des Champions et se faire sortir au premier tour de la Coupe d’Allemagne. Comme eux, on peut parfois être excellents puis se mettre dans des difficultés un peu ahurissantes. Dans le jeu, ce sont deux équipes généralement dominantes, qui veulent la possession, tuer l’adversaire, marquer énormément, etc. Le problème de Dortmund en Bundesliga, c’est qu’il y a des équipes qui se sont réveillées et révélées, Leverkusen, Leipzig, Stuttgart, Francfort. En principe, quand le Bayern ne va pas bien, c’est Dortmund qui doit être là. Ces dernières années, c’est plus constant ici à Lille », estime le Belge.

Avec l’arrivée de Niko Kovac, le Borussia Dortmund est en reconstruction : « Le club cherche de la stabilité parce qu’il y a eu énormément de changements, aussi sur le banc, reconnaît Thomas Meunier, qui souhaite bien en profiter. Même si on est peut-être moins clinquants que le Borussia, on a déjoué pas mal de pronostics. Pourquoi on devrait s’arrêter ? Il ne faut pas minimiser ce qu’on a fait, c’est exceptionnel. On ne va pas à Dortmund pour faire catenaccio et voir ce qu’il se passe, mais pour passer ce tour, vivre cette aventure le plus intensément possible », lâche le latéral.

Thomas Meunier conclut ses confidences avec le Mur Jaune. Quelle atmosphère attend les Dogues dans l’enceinte du Signal Iduna Park ? « Avec le Covid, un truc s’est cassé, juge le Belge. Les anciens disaient que ce n’était plus pareil. C’est devenu une ambiance plus réactionnelle, un peu à l’anglaise. On parlait même de diluer le Mur jaune pour faire des groupes un peu partout dans le stade pour réveiller tout ça. Attention, ça reste très impressionnant, et tout notre vestiaire voulait Dortmund pour ce mur. Mais si le BVB ne joue pas bien, ça ne va pas s’emballer, tu ne vas pas te faire dessus. C’est pour ça qu’il faut y aller avec le couteau entre les dents : si on parvient à les mettre en difficulté, on ne va pas ressentir cette pression », conclut-il ainsi. Rendez-vous dès 21 heures ce mardi pour vérifier cette théorie.