Lensois.com
·15 March 2025
Will Still : « Un tas de trucs à améliorer, mais les fondamentaux sont là »

Lensois.com
·15 March 2025
Le RC Lens s’est imposé 1-0 ce samedi à Bollaert contre Rennes à l’occasion de la 26e journée de Ligue 1, au terme d’un match peu enthousiasmant, mais au cours duquel il a su se montrer solide et efficace. Suffisant pour satisfaire Will Still en attendant mieux.
Lensois.com : Will Still, quel est votre sentiment après avoir vu votre équipe prendre 6 points face à Marseille et Rennes ?C’est bien, c’est positif. Gagner à Marseille était une bonne chose, mais il fallait enchaîner. Ça n’a pas été le football le plus sexy ou le plus attrayant. La première mi-temps était assez fermée, ça manquait un peu de courage et d’intensité de notre part. Pas grand monde ne voulait le ballon et on se mettait souvent en difficulté. Au-delà de ça, on n’a pas non plus été mis en grande difficulté. Après la pause, c’était nettement mieux, avec plus d’intensité et d’énergie dans ce qu’on faisait. On parvient à marquer sur un coup de pied arrêté. Ça nous permet de prendre 6 points sur 6 avec pas mal de combativité, un état d’esprit exemplaire sur de longues séquences, mais à Lens, c’est la base de tout. Tu dois faire preuve de hargne, d’efforts, d’intensité. On sait qu’il faut améliorer un tas de trucs, mais les fondamentaux sont là.
Appréciez-vous, quelque part, de voir votre équipe s’arracher comme en fin de match, même si elle peine à se montrer dangereuse ?C’est bien de s’arracher, mais pour le cœur de tout le monde, ce serait bien qu’on sorte de 15-20 mètres au moins, qu’on arrive à récupérer le ballon plus haut et à montrer plus de maîtrise sur les sorties de balle. Mais si tu n’es pas capable de le faire, il faut courir, faire les efforts. C’est ce qu’on a fait et quand tu arrives à le tenir sur une centaine de minutes, à la fin, tu es récompensé.
Le RC Lens semble avoir retrouvé une identité autour d’une assise défensive…On s’adapte, on met de nouvelles choses en place et on fait pour le mieux. Prendre 11 buts en 4 matches, ce n’était pas acceptable, mais c’est surtout l’état d’esprit. On ne voulait plus être une victime consentante. C’était important de pouvoir répéter ça. Si on ne se créé pas d’énormes situations dans le jeu, on doit pouvoir gagner sur une transition, ce qu’on a fait à Marseille, ou sur un coup de pied arrêté, ce qu’on a fait ce soir.
Quelle était votre réflexion pour aboutir à cette composition, qui reposait en partie sur celle qui s’est imposée à Marseille, mais avec tout de même la réintégration de Facundo Medina et la première titularisation de Jeremy Agbonifo, sorti à la pause après une première période difficile ?Une expression dit qu’on ne change pas une équipe qui gagne, mais il y a des contextes et des profils d’adversaires différents. Facundo pouvait apporter pas mal de choses, il sait sortir haut sans nous déstabiliser. Pour Jeremy, on avait besoin de plus de créativité et de verticalité dans notre jeu. Il n’a pas su mettre ça en place, mais c’est un très jeune mec qui prend ses marques dans une nouvelle culture, dans le foot français. On continue, on progresse et quand on fait un onze, un tas de choses entre en ligne de compte.