Zsolt Löw : sept semaines pour remettre Leipzig sur les rails ! | OneFootball

Le RB Leipzig traverse une zone de turbulences mais le club a choisi de confier les commandes à un homme du sérail : Zsolt Löw. L’ancien adjoint, habitué à l’ombre des grands, prend pour la première fois le rôle de chef de file, avec pour objectif de ramener Leipzig sur les rails et peut-être même au Stade olympique de Berlin.

Le timing est serré, les enjeux immenses. Moins de 48 heures après la mise à l’écart de Marco Rose, Löw a été présenté à la presse dans une ambiance détendue mais résolument déterminée. Son premier défi : affronter le VfB Stuttgart en demi-finale de la Coupe d’Allemagne. « En deux jours, on ne fait pas de miracles, mais si on fait les choses correctement et que l’équipe répond présente, tout est possible », a-t-il déclaré.

🎯 L’objectif : Berlin, puis l’Europe

Le discours de Löw est clair : il veut ramener à Berlin, pour une nouvelle finale de DFB-Pokal et recoller au wagon de la Ligue des Champions. Il n’a aucun doute sur la qualité de son effectif. Les absents de longue date comme Xaver Schlager ou Assan Ouedraogo ne changent rien à sa détermination. Quant au poste de gardien, le choix entre Peter Gulacsi et Maarten Vandevoordt n’était pas encore tranché à la veille du match.

☄️ Un homme du réseau Red Bull

Löw, 45 ans, connaît la maison. Passé par Leipzig entre 2015 et 2018, formé à l’école Rangnick et compagnon de route de Tuchel à Paris, Chelsea et München, il connaît le système Red Bull sur le bout des doigts. D’ailleurs, il ne cache pas son attachement : « J’ai l’impression d’être rentré à la maison. » S’il a accepté la mission de pompier, c’est aussi parce qu’il sait que ce passage en tête de gondole ne durera que sept semaines. Ensuite, retour à son rôle de « Head of Soccer Development » au sein du groupe.

Crédit photo : Catherine Ivill/Getty Images

🎂 Une mission qui chamboule les plans

Le timing de sa nomination ? Plutôt insolite, Löw s’apprêtait à fêter l’anniversaire d’un ami lorsqu’il a reçu l’appel du directeur sportif Marcel Schäfer. « On n’avait même pas encore commencé que Marcel m’a appelé. Le reste de la soirée, j’ai passé mon temps au téléphone. L’anniversaire était foutu », plaisante-t-il.

🧠 Pas de révolution, mais une nouvelle dynamique

Pas question de tout chambouler. Löw croit aux petits ajustements, à la psychologie et au retour de la confiance. « Si on parvient à créer une bonne ambiance et à faire croire aux joueurs qu’ils sont capables, on peut gagner 20 % de performance en plus », explique-t-il. Il sait que dans un sprint final, chaque détail compte.

🙅‍♂️ Pas encore d’échange avec Rose

Bien qu’il soit proche de Marco Rose (les deux ont joué ensemble à Mainz) Löw n’a pas encore échangé avec lui. Il veut prendre le temps et laisser passer l’émotion. Mais il espère que leur amitié résistera à cette transition.

🎓 De l’ombre à la lumière

Malgré les sollicitations passées, Löw n’avait jamais franchi le pas vers un poste de numéro un. « Ma carrière a toujours progressé. Et quand on est dans un train lancé à 200 km/h, on ne tire pas la sonnette d’alarme pour descendre », confie-t-il. Aujourd’hui, il n’a plus le choix : Leipzig a besoin de lui pour relancer la machine.

Avec un effectif de qualité, un club structuré et une mission à durée limitée, Löw a les cartes en main. À lui de prouver qu’il peut aussi briller en pleine lumière.

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Crédit photo :  Alexander Hassenstein/Getty Images