« À Nantes, j’étais le chouchou de la Beaujoire », se souvient Quentin Merlin (OM) | OneFootball

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Tribune Nantaise

·5 de febrero de 2025

« À Nantes, j’étais le chouchou de la Beaujoire », se souvient Quentin Merlin (OM)

Imagen del artículo:« À Nantes, j’étais le chouchou de la Beaujoire », se souvient Quentin Merlin (OM)

« Un appel de l’OM, c’est difficile de le refuser », résume Quentin Merlin, au moment de justifier sa décision de partir de son club formateur pour rêver plus grand. Recruté par Marseille en échange de 12 millions d’euros lors du mercato hivernal 2024, le défenseur de 22 ans ne regrette visiblement pas ce changement de dimension.

« J’avais besoin de sortir de ma zone de confort »

Au cours d’une interview pour L’Équipe, l’ancien latéral gauche du FCN a expliqué avoir ressenti la nécessité de franchir un cap sur le plan sportif, mais également au niveau personnel. « Partir était important, j’avais besoin de sortir de ma zone de confort. À Nantes, j’avais ma famille à côté. Dès que j’avais un souci, « papa, maman… » Ici, je suis tout seul avec ma copine. Tu fais des choses que tu te pensais incapable de faire », confie-t-il.


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« À Nantes, j’étais le chouchou de la Beaujoire, les attentes du club étaient moins élevées. Quand tu jouais contre Marseille, Paris, Monaco, tu espérais un nul. Un point, et on faisait un cri de guerre. […] On était tous des Ronaldo ou des Messi (rires). Tu joues dans un stade immense, c’est le soir, pas le multiplex de l’après-midi… Si t’es bon, ça peut parler. C’est là où tu as envie de te montrer, où tu veux manger l’adversaire en face de toi. Ici, tu fais un nul, il n’y a pas de cri de guerre, tu baisses la tête… », insiste le natif de la Cité des Ducs.

Apprendre aux côtés d’anciens Canaris

En rejoignant l’Olympique de Marseille, Quentin Merlin a retrouvé des visages bien familiers du peuple Jaune-et-Vert, à l’image d’Amine Harit et Valentin Rongier. L’ancien capitaine du FC Nantes l’a particulièrement aidé à s’intégrer à l’environnement marseillais : « Val (Rongier) m’a donné beaucoup de conseils sur l’adaptation. Quand je suis arrivé, il était blessé et il était quand même là pour le groupe. Sa force mentale était impressionnante, il demandait toujours à bosser. C’est une personne en or. »

De précieux conseils qui lui auraient peut-être permis de participer aux Jeux Olympiques avec l’équipe de France de Thierry Henry, s’il ne s’était pas blessé à la cheville en fin de saison dernière. Malgré cela, Quentin Merlin tire un bilan très positif de sa première année à l’OM. « J’ai pris beaucoup en maturité. Je le sens, ma famille aussi, qui me dit souvent « mais il t’arrive quoi ? » En un an ici, tu apprends plus qu’ailleurs. J’ai dû prendre conscience de l’importance de tout ce qui est invisible, l’alimentation, le repos, ce que je faisais un peu moins à Nantes », analyse l’ancien Canari.

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