le11
·30 de octubre de 2024
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·30 de octubre de 2024
Sans complexe pendant une heure, Amiens a ensuite dû puiser dans ses réserves pour tenir le choc jusqu’au bout contre une équipe du Paris FC dotée d’atouts bien supérieurs (0-0). Découvrez nos tops et flops à l’issue de cette 11e journée de Ligue 2.
A défaut de victoire, l’Amiens SC a conservé son invincibilité à domicile en prenant un bon point contre le Paris FC. S’il y a peut-être eu la place pour aller chercher mieux que ça en première période, avec la frappe trop croisée de Louis Mafouta (28′) et la tête de Nordine Kandil mettant à contribution Obed Nkambadio (38′), les Amiénois ont également souffert en seconde période. Activant le mode défensif après l’heure de jeu, les hommes d’Omar Daf ont réussi à préserver le point du nul, grâce à un gros arrêt à bout portant de Régis Gurtner (68′) et un nouveau montant salvateur pour repousser la lourde frappe de Jean-Philippe Krasso (81′). Un point du nul qui n’en reste pas moins satisfaisant au vu de la tournure du match et du statut de l’adversaire. De quoi confirmer la montée en puissance d’Amiens.
Aucun but encaissé, un cinquième clean-sheet et une meilleure attaque de Ligue 2 mise en échec. Amiens a fait preuve de solidité défensive contre le Paris FC. Le tout avec une défense renouvelée après la victoire à Pau, composée de Sébastien Corchia, Osaze Urhoghide, Mamadou Fofana et Remy Vita. Un quatuor performant qui a su bien résister aux assauts adverses pendant une heure, en étant bien aidé par un collectif qui s’est mis au diapason. Entrés en cours de jeu, Frank Boya et Siaka Bakayoko ont su rapidement se mettre dans le bon rythme pour apporter leur pierre à l’édifice.
Anthony Bibard/FEP/Icon Sport
Que ce soit en première ou en seconde période, le Paris FC a globalement dicté le tempo la rencontre, privant régulièrement les Amiénois de ballon et les obligeant très souvent à procéder uniquement en contre ou attaque rapide. Une domination qui se concrétise au niveau de la possession, avec 69% de possession pour la formation entraînée par Stéphane Gilli. Pour autant, les Parisiens ont attendu un long moment avant de réellement porter le danger sur le but de Régis Gurtner. Ainsi, les deux équipes finissent avec un nombre de frappes assez similaires (15 contre 14). Pour autant, les efforts consentis pour tenir le choc ont bien failli se payer cash lors d’une fin de match à sens unique. Sur la distance d’un championnat, la formule du PFC devrait s’avérer payante. Nul doute que la future propriété de la famille Arnault jouera les premiers rôles cette saison.
Comme souvent depuis le début de saison et en dépit de l’enchaînement des matches, Omar Daf a longtemps attendu avant de procéder à ses premiers changements. Seul élément réellement expérimenté sur le banc, Frank Boya est ainsi entré en jeu à la 74e minute. Preuve une nouvelle fois que l’Amiens SC manque cruellement de profondeur de banc, comme l’a souligné Omar Daf à l’issue de la rencontre. Ce n’est pas un hasard si le technicien convoité par la Fédération sénégalaise n’a procédé qu’à un seul changement dans son onze de départ.
Omar Daf (Amiens SC) : « Ce qu’il manque ? Un groupe plus étoffé »
A l’inverse, le PFC a pu faire rentrer Almamy Gory, Jean-Philippe Krasso ou encore Adama Camara, soit trois titulaires en puissance. De quoi apporter une énergie nouvelle qui a bien failli faire la différence au moment où la fatigue commençait à se faire ressentir dans les rangs amiénois. La faute à un effectif trop peu garni, avec un banc majoritairement composé de jeunes joueurs manquant cruellement d’expérience. Dès lors, il est compliqué de forcer la décision ou bien tenir un score en fin de partie. Et si le mercato d’hiver est attendu, avec l’espoir d’obtenir des renforts, le tandem Joannin-Williams semble se contenter de la situation actuelle.
Benjamin HERMEL avec Romain PECHON
Crédits photo : Anthony Bibard/FEP/Icon Sport