Après le mercato, des jeunes joueurs à intégrer rapidement, mais avec lesquels il faudra se montrer patient | OneFootball

C’est presque un nouveau collectif qu’il faut bâtir en cours de saison. Pendant que plusieurs cadres de l’équipe mettaient les voiles, le Racing Club de Lens a fait avec ses moyens et misé sur de jeunes joueurs. Il va désormais falloir les glisser dans la rotation, mais avec prudence.

Un mercato plein de paris et pensé sur le long terme. Mais, à court terme, il faut des résultats et ce dès les prochains jours. Juma Bah (prêté), Jeremy Agbonifo ou encore Nidal Celik possèdent tous un joli potentiel à exploiter. Et Will Still l’affirme : « Ils vont devoir s’adapter très vite, parce qu’on va avoir besoin d’eux. Il y a des suspensions, et d’autres suivront. On va avoir besoin de tout le monde. Tout le monde dans le groupe aura sa part à jouer, tout le monde aura des minutes. Je pense que sur la première partie de la saison, on a utilisé tout l’effectif, et c’est ce qu’on va faire sur cette dernière partie de championnat. »

«On n’a pas envie de les brûler non plus»

Mais le coach a bien conscience qu’il faut laisser du temps au temps. « Ils sont bons, il y a un certain talent qui est indéniable. Mais il ne faut pas non plus s’attendre à ce qu’ils changent le monde tout de suite. Ce n’était pas prévu qu’ils le fassent. Il y a encore un tas de choses à corriger. Il y a encore une intelligence émotionnelle à contrôler et à faire évoluer. Et c’est ce qu’on va faire. On va les pousser à être bons, on va les pousser à grandir. On va les pousser à être importants pour l’équipe aussi. Parce que jouer à Lens, il y a automatiquement une certaine pression qui va avec. Mais on doit aussi être patient et ne pas mettre en danger l’équipe en les faisant tous jouer n’importe où, n’importe quand, à n’importe quel moment. Je sais que tout le monde se dit qu’il y a du potentiel et c’est fou. Il y a aussi un équilibre logique à trouver. On n’a pas envie de les brûler non plus ou de les mettre dans des conditions qui ne vont pas les aider. Ce qui est prévu est prévu et on prendra le temps qu’il faudra avec ces mecs-là. »

Là où le timing est bon, c’est bien sur l’intégration de ces nouvelles recrues dans le groupe sang et or. Des anciens, comme Jonathan Gradit, s’en font une mission. « Au niveau du langage, pour le moment, ce n’est pas facile, parce que je ne suis pas un grand doué en anglais, mais pour le coup, de par leurs entraînements et de ce qu’ils montrent, ils ont beaucoup de détermination. Ils ont 18 ans, donc ils sont à l’écoute. Le staff les prend en main aussi, notamment Edward, l’adjoint, qui fait du travail vidéo, et même aux entraînements, il les prend à part aussi pour vraiment leur expliquer ce qu’ils attendent d’eux. Mais du coup, ils apportent de la nouveauté, de la fraîcheur, et j’espère qu’ils vont nous servir aussi pour cette fin de saison et pour l’avenir. »