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·26 de diciembre de 2024

ASSE - Bilan de mi-saison, personne au niveau ou presque

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En arrachant sur le fil dans les dernières minutes du match face à Metz, sa remontée en Ligue 1, les Verts se sont offerts du temps dans le projet de la nouvelle direction. Si structurellement les choses prennent place petit à petit, sportivement, pour le moment, l’ASSE n’y est pas.

Malgré les 23 millions d’euros records déboursés par la nouvelle direction cet été et l’arrivée de neuf recrues, l’ASSE est à la traine en championnat après 15 journées. Avec une place de barragiste, en embuscade derrière Nantes et Angers, les plus optimistes au club, n’hésitent pas à faire passer le message qu’il n’y a pas encore le feu dans la maison verte, sur le papier, les Stéphanois sont dans les temps pour s’assurer un maintien serein en Ligue 1. Comptablement, et c’est factuel, les Verts sont toujours dans le coup, miracle, avec 10 défaites en 15 journées, les Stéphanois ont réussi à trouver pire qu’eux et laissent dans le rétro, des Havrais et des Montpelliérains aux abonnés absents.


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Avant-dernière attaque du championnat (12 buts), avant-dernière défense (34 buts), l’une des pires possession de balle de la Ligue 1 (41%), le retour de l’ASSE en Ligue 1 s’effectue pour le moment dans la douleur. Les cadres de la saison passée ont du mal à s’acclimater aux exigences d’un championnat qui ne pardonne pas la moindre erreur et les recrues dont certaines ont brillé par intermittence, laissent l’impression de ne pas encore avoir le niveau. Après six mois dans le Forez, le temps de l’acclimatation doit laisser place à celui des résultats, sous peine de voir cette équipe redescendre un an après son retour dans l’élite, au second échelon du football français.

  1. Gardiens de but : Seul Larsonneur a joué en Ligue 1 sur ce début de saison. Difficile de le féliciter quand son équipe a encaissé 34 buts et a signé des revers conséquents à répétition. Malgré tout, il a souvent donné le sentiment d’être abandonné par sa défense et de ne pas pouvoir faire grand chose sur les buts qu’il prend. On a du mal cependant à compter les points qu’il a rapporté au club sur ce début d’exercice. Comme les Verts, il doit monter le curseur sur la seconde partie de championnat. Remplacé en Coupe de France par Maubleu, l’ancien grenoblois a sombré face à Marseille (0-4), loin d’être une première idéale sous le maillot stéphanois.
  1. Défenseurs : Renforcée par Cornud et Abdelhamid, la solide défense version Ligue 2 de l’ASSE est arrivée en Ligue 1 pleine de certitudes, rapidement balayées par l’exigence du haut-niveau. Pas épargné par les blessures dans son effectif, Olivier Dall’Oglio a du composer avec les longues absences de Maçon et Briançon, et les pépins physiques de Pétrot, Cornud et Nadé. Après avoir essayé d’exporter son 4-3-3, le technicien stéphanois a rapatrié Ekwah dans un système hybride permettant au joueur prêté par Sunderland de venir renforcer l’arrière-garde des Verts, sans plus de succès. En difficulté sur ses premières rencontres, Abdelhamid pris en grippe par le Chaudron est revenu à niveau plus standard, pas Cornud, dont le recrutement pose question. Arrivé pour être titulaire à gauche, il a perdu sa place au profit de Pétrot après s’être blessé (J5). De toutes les déconvenues (Nice 8-0 / Brest 4-0 / Rennes 5-0), le latéral de 27 ans est attendu au tournant, de même que les joueurs les plus utilisés derrière : Appiah et Batubinsika.
  1. Milieux : Une petite éclaircie dans le ciel sombre des Verts cette saison. La fraicheur du duo Amougou/Moueffek qui s’est un peu essoufflé à l’automne a laissé place au retour en grâce de Benjamin Bouchouari, bien accompagné par Louis Mouton, soldat discipliné de l'entrejeu de Dall’Oglio. Si tout n’a pas été parfait, loin de là, dans un système ou la possession du ballon est abandonnée à l’adversaire, les milieux ont montré des choses. Horneland qui arrive dans un projet de jeu energivore pourrait trouver au milieu de terrain, le terreau de son football total. Il faudra que ce jeune milieu de terrain, dont Moueffek et Ekwah à 23 ans font presque office de vieux briscards, apprenne vite, mais les bases sont là. 
  1. Attaquants : Comme pour la défense, l’attaque stéphanoise dans sa globalité a clairement raté son début de saison. Si Davitashvili et Old par intermittence ont semblé avoir les épaules pour porter cette équipe, pour le reste, c’est insuffisant. Les attentes énormes autour de Stassin, recruté 10 millions d’euros, ont pour le moment accouché d’une souris. Le joueur le plus cher de l’histoire des Verts à ouvert son compteur but face à Toulouse mais a souvent été laissé sur le banc en doublure de Sissoko. L’attaquant malien a su saisir sa chance et s’est imposé comme le titulaire de cette attaque, faute de mieux. Le discret Boakye a laissé entrevoir un joli potentiel mais l’apprentissage de la Ligue 1 devrait lui prendre encore quelques temps, idem pour Miladinovic, qui a passé son temps en N3, sans briller spécialement pour un joueur sur lequel le club a de grosses attentes. Le Serbe qui a joué ses premières minutes avec les Pros face à Marseille en Coupe de France doit encore progresser physiquement et tactiquement s’il veut un jour espérer s’imposer dans cette équipe. Ibrahima Wadji a traversé ce début de saison au rythme des alertes de son corps, alors que Mathieu Cafaro qui a déjà évolué en Ligue 1 est passé au travers de son début de saison. Celui qui devait être un des leaders de cette équipe a même perdu sa place, de retour dans le onze uniquement depuis la cascade de blessures à l’ASSE.
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